Les premiers pèlerins marocains bénéficiaires de l'initiative « Route de la Mecque » sont arrivés, vendredi soir à aéroport international Prince Mohammad Bin Abdulaziz à Médine, en provenance du « Hall de l'initiative » à l'aéroport international Mohammed V à Casablanca. La « Route de la Mecque » est l'une des initiatives du ministère de l'Intérieur dans le cadre du programme de services rendus aux pèlerins et l'un des programmes lancés dans le cade de la « Vision 2030 » du Royaume d'Arabie Saoudite. Elle permet de compléter les démarches des pèlerins depuis leur pays, notamment à travers la délivrance du visa électronique et l'achèvement des procédures de passeport à l'aéroport après vérification des exigences sanitaires. Après le codage et le tri des bagages dans le cadre des modalités de transport et d'hébergement en Arabie Saoudite, les pèlerins se dirigent directement vers les bus après leur arrivée pour les transférer vers leurs résidences aux villes saintes de la Mecque et Médine, alors que les services compétents se chargent de livrer les bagages à leur domicile. L'initiative de la « Route de la Mecque » est déployée dans sept pays, à savoir l'Indonésie, la Malaisie, le Pakistan le Bangladesh, la Turquie, la Côte d'Ivoire et le Maroc. Le ministre des Habous et des Affaires islamiques, Ahmed Toufiq, a salué cette initiative qui, selon lui, contribuera pour la deuxième année consécutive à faciliter les procédures de voyage des pèlerins marocains se rendant à la Mecque et à Médine pour effectuer les rituels du Hajj. Dans une déclaration à la presse vendredi, M. Toufiq a souligné que les pèlerins marocains prendront les dispositions nécessaires avant d'embarquer dans l'avion à l'aéroport Mohammed V de Casablanca, de sorte que lorsqu'ils atteignent leur destination, il ne leur faudra que quelques minutes pour sortir et monter dans les bus. Le quotas du Royaume du Maroc pendant la saison du Hajj 1444 est de 34.000 pèlerins et ce, après la levée des restrictions liées à la pandémie de la Covid-19, en particulier la condition d'âge qui était fixée par les autorités saoudiennes à moins de 65 ans.