Feu Abdelkrim Ghallab, en sus de sa stature de grand militant politique, a été un éminent « historien, romancier, écrivain et journaliste« , a écrit le journal égyptien Al-Ahram. Le regretté a adhéré au militantisme politique pour l'indépendance du Maroc alors qu'il était en Egypte, rappelle une chronique publiée dimanche par Al-Ahram, soulignant que les Egyptiens ont connu le processus de l'indépendance du Maroc à travers l'engagement du défunt sous la bannière de la Ligue de défense de Marrakech qu'il a créée en 1943 au Caire. Selon le grand tirage, Feu Abdelkrim Ghallab a été connu des Egyptiens qu'il a beaucoup côtoyés tout au long de son séjour au Caire, particulièrement lors de son passage par l'Université du Caire (Université Fouad 1er) vers la fin des années 1930. Le regretté, alors étudiant, avait également fondé l'Association des étudiants arabes. Al-Ahram poursuit que Feu Abdelkarim Ghallab, à l'instar de plusieurs de ses pairs qui se sont révélés en terre égyptienne, a publié ses premiers essais au magazine « Arrissala« , dont la rédaction en chef a été assurée à l'époque par l'écrivain Mohamed Hassan Zayat et sur les pages duquel ont écrit la majorité des figures de la littérature arabe. S'intéressant aux publications du défunt, le journal a cité l'ouvrage « Histoire du mouvement national au Maroc« , considérant que ce livre demeure « l'une des plus importantes publications qui ont dépeint une étape clé de la lutte du peuple marocain pour la libération et l'indépendance ». Abdelkrim Ghallab est décédé à El Jadida à l'âge de 98 ans.
