Le Pérou, qui a été victime d'une propagande mensongère et de pressions exercées depuis l'étranger pour rétablir des relations diplomatiques avec une entité fictive, doit rectifier sa position concernant l'intégrité territoriale du Maroc, écrit le journal péruvien La Razon. Dans un dossier spécial consacré au développement dans les provinces du sud, en particulier la ville de Dakhla, l'auteur de l'article, Ricardo Sánchez Serra, a appelé le « ministère péruvien des Affaires étrangères à rectifier cette position, pour ne pas tomber dans le ridicule et continuer à perdre des voix au sein de la communauté internationale et à contrarier des pays amis ». Sánchez Serra a averti, dans ce sens, contre « les informations erratiques et biaisées sur le Sahara qui font état d'une république à Tindouf, qui d'ailleurs n'existe pas, car elle ne remplit pas les conditions d'un Etat, conformément au droit international ». Sánchez Serra, qui est vice-président de la Fédération des journalistes du Pérou, a livré un témoignage poignant sur la réalité à Tindouf, en Algérie, où quelque 50 mille réfugiés sont séquestrés par le polisario avec la complaisance d'Alger. Ces réfugiés « vivent dans le désert le plus aride du Sahara et dans des conditions inhumaines, depuis plus de 45 ans, sous des tentes et dans des conditions d'hygiènes sommaires. Ils n'ont pas d'eau, ni électricité. Dans ces camps, il n'y a ni travail, ni liberté, ni espoir de vie », écrit Sánchez Serra qui raconte avoir vu sur place comment les milices du polisario imposent une surveillance étroite pour empêcher les gens de fuir vers la liberté. Le journaliste péruvien témoigne que « les seuls qui vivent bien sont leurs oppresseurs, leurs ravisseurs, c'est-à-dire les dirigeants du polisario et leurs familles, dont les enfants sont envoyés pour faire des études à l'étranger, grâce aux bénéfices obtenus de la revente de l'aide humanitaire internationale ». A contrario, dans la ville de Dakhla, écrit Sánchez Serra, parcourir les rues procure une agréable impression. Il affirme y avoir vu une cité calme, avec des gens qui travaillent dans des commerces. Une ville vivante, florissante, touristique et en développement. Il ajoute que « le niveau de vie à Dakhla, et dans les provinces du sud du Maroc en général, est le plus élevé du pays, en raison du programme de développement socio-économique durable lancé en 2015 par le Roi Mohammed VI, avec un investissement de 7 milliards d'euros et une législation qui octroie des facilités aux investisseurs ». Soulignant que de nombreux projets sont en cours de réalisation, notamment dans les secteurs de la pêche, de l'énergie, de l'agriculture, du tourisme et des infrastructures, le journal péruvien note que plus d'une dizaine de consulats ont été ouverts à Dakhla, ce qui confère à cette ville une importance particulière dans la promotion des relations commerciales. De même, ajoute-t-il, le projet du méga-port de Dakhla deviendra bientôt le meilleur port de l'océan Atlantique africain, doté de zones industrielles qui stimuleront la croissance économique et fourniront du travail à des milliers de personnes dans la région. Le futur port de Dakhla sera également le trait d'union entre le Maroc et toute l'Afrique. Sánchez Serra a conclu son reportage par des questions dont les réponses sont évidentes : si vous étiez sahraoui, où aimeriez-vous vivre ? Au Sahara marocain, en liberté, sur votre terre parmi votre famille, ou à Tindouf, dans l'esclavage, dans un pays étranger, sans espoir, sans liberté?