Le Royaume a réitéré ses regrets face à l'escalade des combats entre l'Ukraine et la Russie et a encouragé les moyens d'aider à mettre fin au conflit. Ces déclarations sont sorties à l'issue des entretiens téléphoniques avec ses homologues russe et ukrainien, au milieu de l'escalade du conflit entre Kiev et Moscou. Le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, a eu aujourd'hui, un entretien téléphonique avec le ministre des Affaires Etrangères russe, Sergueï Lavrov et le ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kuleba. L'annonce a été faite sur le compte officiel Twitter du ministère, sans donner de détails sur le contenu de l'entretien. Le Royaume avait préféré ne pas prendre part au vote de la résolution adoptée par l'Assemblée générale des Nations unies, appelant la Russie à « cesser immédiatement l'usage de la force contre l'Ukraine ». Les appels font également partie de l'approche du Maroc visant à maintenir un dialogue politique constant avec d'autres pays avec lesquels il entretient des relations commerciales ou politiques. Le Maroc a été parmi un certain nombre de pays appelant à une fin pacifique à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. → Lire aussi : Agrumes : la crise russo-ukrainienne perturbe le marché africain Le 26 février, le ministère des Affaires étrangères s'est dit préoccupé par l'escalade militaire en Ukraine, soulignant qu'il encourageait toutes les initiatives et actions qui concourraient à mettre fin pacifiquement au conflit. Le ministère a réitéré la position du Maroc le 2 mars après des questions soulevées après la non-participation du pays au vote de l'Assemblée générale des Nations unies sur une résolution condamnant l'offensive militaire russe en Ukraine. Le Maroc a déclaré que sa décision de ne pas participer au vote ne devait faire l'objet d'aucune interprétation. « Le Royaume du Maroc continue de suivre avec préoccupation l'évolution de la situation entre l'Ukraine et la Fédération de Russie », a indiqué le ministère. Le ministère a également dit regretter de voir une escalade militaire qui « a malheureusement fait des centaines de morts et des milliers de blessés et qui a causé des souffrances humaines des deux côtés, d'autant plus que cette situation affecte toutes les populations et tous les Etats de la région et au-delà ».