Le gouvernement français n'exclut pas d'aller »au-delà » des mesures de restriction en vigueur en cas de »reprise très forte » de l'épidémie liée au variant Omicron, a indiqué mardi son porte-parole, alors que le pays connaît une cinquième vague épidémique « fulgurante« . « Nous avons déjà annoncé des mesures sur le 31 décembre(…), mais si nous constatons qu'il y a une reprise très forte de l'épidémie liée au variant Omicron, nous pourrions évidemment aller au-delà« , a déclaré Gabriel Attal sur France 2. Selon lui, la France entre « dans une période de turbulences avec Omicron« , faisant observer que ce variant se traduit au Royaume-Uni par « un déluge de contaminations« . « Le variant Omicron est nettement plus contagieux que tout ce qu'on a connu : Il se développe 70% plus rapidement que les variants précédents et, tous les deux à trois jours, le nombre de cas double », a souligné Gabriel Attal, rappelant la « progression absolument foudroyante » observée au Royaume-Uni. → Lire aussi : France/Covid : L'avis du comité d'éthique sur la vaccination des 5/11 ans attendu jeudi Il a en outre souligné l'efficacité du rappel vaccinal face au variant Omicron, relevant que la France a franchi mardi »la barre des 20 millions » de personnes ayant reçu une dose de rappel ''avec quatre jours d'avance sur l'objectif qui avait été fixé » par le ministère de la Santé. Gabriel Attal a expliqué également que le passe sanitaire, qui deviendrait un pass vaccinal vers la fin de janvier prochain, a permis d'avoir « dix à quinze millions de vaccinés en plus« . Au sujet d'un éventuel report de l'élection présidentielle, le porte-parole a assuré que le scrutin se tiendrait « en avril », rappelant que »des élections locales » avaient déjà eu lieu pendant l'épidémie. Reporter l'élection présidentielle n'est »ni sur la table, ni en dessous de la table, ni dans le placard à côté de la table », a-t-il insisté.