Le Secrétariat d'Etat chargé du Développement durable a organisé, vendredi à Rabat, une conférence nationale sur le thème « Action Climat Maroc 2017 ». Les participants y ont souligné la nécessité de préserver la dynamique positive résultant de l'accord de Paris et de la conférence de Marrakech. Cette rencontre a connu la participation d'environ 450 personnes représentant les administrations et établissements publics, le secteur privé, les élus, les institutions de recherche et les acteurs de la société civile, ainsi que des représentants de pays africains et d'organisations internationales et bailleurs de fonds. L'objectif de cette manifestation est de rappeler les résultats de la COP 22 et de faire le point sur les négociations climatiques ainsi que d'ouvrir un débat institutionnel sur les moyens de mise en œuvre selon une feuille de route nationale intégrée capitalisant sur les acquis du Maroc en matière d'environnement et de développement durable. Intervenant à cette rencontre, Nezha El Ouafi, secrétaire d'Etat chargée du Développement durable, a insisté sur la nécessité de mobiliser l'ensemble des forces vives et de renforcer les partenariats avec les bailleurs de fonds et la coopération sud-sud, selon une approche solidaire. Les participants ont affirmé l'engagement du gouvernement marocain à adopter, prochainement, la Stratégie nationale pour le développement durable, dans le cadre de la convergence et l'intégration de la dimension écologique dans les politiques sectorielles. Ils ont réaffirmé la détermination à mettre en œuvre les engagements du Maroc, à travers le partenariat et la mise en œuvre de projets et programmes réalistes, en partenariat avec l'ensemble des acteurs, y compris le secteur public et privé, rapporte la MAP. Mettant en exergue le rôle pionnier du Maroc à l'échelle régionale, les participants ont appelé à la mise en place d'une nouvelle approche pour l'intégration des changements climatiques dans les budgets des Etats et l'intégration du secteur privé en tant que partenaire dans les négociations. Les recommandations ont porté sur l'importance de la coordination entre les institutions des Nations unies pour plus d'efficacité dans les programmes et les initiatives relatives aux changements climatiques et de développement durable. Cette rencontre a été également l'occasion de faire ressortir les aspirations des pays africains qui consistent en le renforcement des capacités pour l'intégration des changements climatiques dans les politiques publiques, l'élaboration de programmes et projets effectifs et la mobilisation des ressources financières, indique la MAP.