Le président américain Donald Trump et son probable rival démocrate Joe Biden se sont entretenus par téléphone de l'épidémie de coronavirus après que l'ancien vice-président ait proposé de partager avec la Maison Blanche ses idées pour lutter contre la pandémie. Les deux parties ont livré des comptes rendus positifs de la conversation de 15 minutes survenus lundi, le présidant Trump la qualifiant de « vraiment bien » et la directrice adjointe de la campagne de Biden, Kate Bedingfield, la décrivant comme un « bon appel« . « Nous avons eu une conversation vraiment merveilleuse et chaleureuse. Ce fut une très belle conversation« , a déclaré le Locataire de la Maison Blanche à la presse lors de son briefing quotidien sur le coronavirus. « Il m'a donné son point de vue et je l'ai bien compris et nous venons d'avoir une conversation très amicale« , a ajouté le président. « Le vice-président Biden et le président Trump ont eu un bon appel. Le vice-président Biden a partagé plusieurs suggestions d'actions que l'administration peut entreprendre maintenant pour lutter contre la pandémie de coronavirus en cours et a exprimé son appréciation pour le moral du peuple américain face aux défis auxquels la nation est confrontée", a ajouté, de son côté, Mme Bedingfield. Plus tôt dans la journée, M. Trump a accusé M. Biden via Twitter d'avoir des arrière-pensées après avoir suggéré que les démocrates pourraient avoir besoin de tenir leur convention de nomination présidentielle de façon virtuelle en raison de la pandémie de coronavirus. « Joe Biden voulait que la date de la Convention nationale démocrate soit reportée à une période ultérieure« , a écrit Trump dans un tweet. "Maintenant, il veut une convention virtuelle, une convention où il n'a pas à se présenter. Je me demande pourquoi? », s'est-il interrogé. L'ancien vice-président a rapidement rétorqué sur Twitter. « Monsieur le Président, j'espère que nous pourrons nous réunir à Milwaukee, mais cela dépendra de votre action et de ce que vous devez faire pour faire face à cette pandémie« , a-t-il écrit. Les Etats-Unis sont devenus l'épicentre mondial de la pandémie avec plus de 368.000 contaminations aux derniers chiffres publiés mardi, pour quelque 11.000 morts.