La ville ocre abritera, du 21 au 23 novembre, la 3ème édition de la Conférence des femmes africaines. Les initiateurs de cet événement ambitionnent de construire une coalition pour mettre fin à l'inégalité des sexes en Afrique. Après New York et Windhoek en Namibie, la Conférence des femmes africaines jette l'ancre à Marrakech. L'événement, qui est à sa troisième édition, aura lieu du 21 au 23 novembre avec pour objectif de « construire une coalition pour mettre fin à l'inégalité des sexes en Afrique ». Cette manifestation de grande envergure est initiée par la Fondation nigériane « Helpline for the Needy Abuja » et Echoes Africa Initiatives, en partenariat avec le Centre International de Diplomatie au Maroc. Le choix du Maroc s'explique par « ses diverses initiatives et investissements dans le continent africain visant à renforcer la coopération sud-sud ». Cette grande messe africaine accueillera ainsi des experts, des représentants d'institutions, des parlementaires, de hauts responsables gouvernementaux et des chefs d'entreprises. Ils viendront du Nigeria, Libéria, Ghana, Sénégal, Gambie, Namibie, Kenya, Cameroun, Chad, Niger...et du Maroc. L'objectif étant de définir des agendas et d'établir des voies à emprunter pour les acteurs politiques africains devant contribuer, avec la participation effective des femmes, au développement du Continent. « La Conférence des femmes africaines rassemblera des femmes africaines pour échanger et retenir de nouvelles idées susceptibles d'accroître leur influence et leur productivité dans leurs différents domaines d'activité », soulignent les organisateurs, dans un communiqué parvenu à notre rédaction. L'événement représente, pour les entrepreneurs étrangers qui veulent développer leurs projets en Afrique, une opportunité pour « forger des alliances avec des femmes africaines entrepreneures, décideuses, influenceuses et professionnelles ». L'initiative a atteint une certaine maturité et la nouvelle étape requiert, selon ses promoteurs, « l'union des efforts pour travailler en réseau en vue de développer des campagnes de plaidoyer plus efficaces afin de promouvoir l'égalité des sexes, les droits des femmes et la lutte contre tout type de discrimination et de violence à l'égard des femmes. » Par Khadija Skalli