Gad Elmaleh est accusé de plagiat par l'humoriste marseillais Kamel Bennafla. Ce dernier lui reproche d'avoir copié son sketch « le blond », un des personnages les plus connus de Gad dans son troisième spectacle solo « L'autre c'est moi », interprété pour la première fois en 2005. Gad Elmaleh, comédien de renommée internationale, fait l'objet d'accusation de plagiat, depuis quelques temps. La dernière en date est celle du comique marseillais Kamel Bennafla, âgé de 62 ans. Cette information a été relayée par le magazine « Society », qui a publié cette semaine une nouvelle enquête sur les rumeurs de plagiat contre Gad Elmaleh, sous le titre « Gad et le malaise ». Kamel Bennafla affirme que Gad lui aurait volé l'idée d'un personnage, lors sa rencontre avec lui à la fin des années 1990. Il s'agit du « blond », le choix du nom ne fait pas référence à la couleur des cheveux, mais plutôt à une catégorie de gens, celui qui n'a jamais l'air ridicule en maillot de bain, ne se trompe pas sur les jours d'ouverture de la bibliothèque ou ne marche pas en chaussettes dans la salle de bains... Bref, l'homme parfait ! Ce personnage créé en 2005, a été mis en scène par Isabelle Nanty et interprété par Gad Elmaleh dans son spectacle « l'Autre c'est moi ». Ce spectacle triomphe partout en France et fut un succès incontestable ! Pour Kamel Bennafla, « le blond » représente « l'homme beau gosse qui fait tout bien et ridiculise les autres ». Selon lui, « Gad lui avait demandé un enregistrement et c'est comme ça qu'il lui a volé son idée ». Depuis le début de l'année, la chaîne « Youtube CopyComic », dont le créateur reste toujours anonyme, diffuse en effet régulièrement depuis le début de l'année des vidéos compromettantes. Les sketchs de Gad Elmaleh ne sont pas épargnés non plus, la chaîne affirme notamment qu'il aurait plagié de grands noms de l'humour américain. Gad Elmaleh, qui s'est exprimé sur plusieurs médias, notamment la radio française Europe 1, avait déclaré, « mes vannes émanent d'observations de la vie quotidienne et les observations n'appartiennent à personne ».