Le Comité de pilotage de l'Observatoire de l'éthique douane-secteur privé a tenu récemment sa première réunion, ont indiqué jeudi l'Administration des douanes et impôts indirectes (ADII), la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et l'Instance centrale de prévention de la corruption (ICPC). Les trois initiateurs de l'Observatoire ont précisé dans un communiqué, parvenu jeudi à la MAP, que cette réunion a permis de faire le point sur les actions entreprises par l'Observatoire depuis son lancement le 19 janvier dernier et les prochaines étapes devant être abordées à court terme. Composé du DG de l'ADII, des présidents de la CGEM, de l'ICPC et de l'Association des transitaires agréés en douane (ATADM) et du secrétaire général de Transparency Maroc, le Comité de pilotage a validé la stratégie de mise en oeuvre de l'Observatoire, qui définit ses "modalités de fonctionnement et les livrables qu'il est prévu de produire pour formaliser toutes ses interventions". A cette occasion, un accent particulier a été mis sur les "avancées appréciables" réalisées aussi bien par l'ADII que par le secteur privé pour l'amélioration de l'éthique et de la gouvernance, souligne l'Observatoire, qui préconise de faire l'état des lieux en la matière dans la perspective de poursuivre ces efforts selon une approche préventive. Le Comité de pilotage a aussi abordé le contenu du rapport d'étape qui rendra compte des réalisations et du plan d'action de l'Observatoire à moyen terme. Ce rapport fera l'objet d'une présentation lors de la prochaine réunion du Conseil de l'Organisation mondiale des douanes (OMD), qui se tiendra en juin prochain à Bruxelles. L'OMD, qui considère que l'ADII et le secteur privé au Maroc ont atteint "une maturité suffisante pour s'engager conjointement dans la lutte contre la corruption, envisage de déployer cette expérience, unique au monde, à une large échelle, régionale et internationale", ajoute le communiqué. La question de la dotation de l'Observatoire des moyens nécessaires qui lui permettront de s'ériger en structure complètement autonome a été également examinée par le Comité de pilotage, qui a noté avec grande satisfaction le bilan des trois premiers mois d'existence de l'Observatoire et le rythme d'avancement de ses travaux.