La situation dans le Maghreb arabe à la lumière des derniers développements de la question de l'intégrité territoriale a été, vendredi à Rabat, au centre des entretiens entre le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, M. Taib Fassi Fihri et le groupe d'amitié France-Maroc à l'assemblée nationale française. Dans une déclaration à la presse à l'issue de ces entretiens, M. Fassi Fihri a indiqué que la délégation parlementaire française a regretté que le Maghreb Arabe soit "dispersé" alors qu'il devait entamer l'édification d'un "marché commun intégré, saisir les opportunités économiques et travailler de concert pour lutter contre le terrorisme et relever les défis sécuritaires dans la région". Le Maroc, comme l'a exprimé SM le Roi Mohammed VI, est "prêt à ouvrir de nouveaux horizons avec l'Algérie", a-t-il souligné. "Nous l'avons prouvé plusieurs fois et nous sommes disposés à nous entretenir avec nos frères algériens dans une vision qui sert les intérêts des deux peuples et de toute la région", a dit le ministre. Les entretiens ont porté également sur les relations entre le Maroc et la France, a-t-il précisé, les qualifiant d'"exceptionnelles" et appelant à leur renforcement et leur élargissement à de nouveaux acteurs, notamment les représentants des régions. La réunion a porté également sur les questions d'intérêt commun, a-t-il ajouté, rappelant l'évolution qu'a connue le Maroc dans divers domaines sous la sage conduite de SM le Roi Mohammed VI. Pour sa part, le président du groupe d'amitié France-Maroc à l'assemblée nationale française, M. Jean Roatta a indiqué que la situation internationale et les possibilités de coopération décentralisée ont marqué ces entretiens. Le groupe essaie de réunir, une fois tous les deux mois et demi, les parlementaires marocains et français pour examiner les lois qui vont passer dans les instances législatives des deux pays, a-t-il ajouté. De son côté, le président du groupe d'amitié parlementaire Maroco-française, M. El Bourkadi Abdellah a indiqué que les entretiens ont également porté sur les relations entre les parlements des deux pays.