L'action du Conseil de la concurrence est axée depuis sa cinquième session de novembre dernier, sur deux volets principaux, en l'occurrence le soutien institutionnel et le travail de sensibilisation au profit des institutions concernées, a affirmé, mercredi à Rabat, le président du Conseil, M. Abdelali Benamour. Concernant le soutien institutionnel, M. Benamour a indiqué que l'action du Conseil a porté sur la préparation du budget de l'année 2010, le renforcement des ressources humaines et l'organisation d'un ensemble de rencontres avec les parties concernées notamment la Primature et les différents Départements et les commissions parlementaires afin de discuter du statut du conseil. Pour ce qui est de la sensibilisation sur les questions de la concurrence, M. Benamour a rappelé les différentes rencontres organisées par le Conseil, dont un colloque international, les conférences de sensibilisation nationales, les rencontres avec les institutions internationales liées de près ou de loin des questions de la concurrence (tel que le FMI) et les rencontres de sensibilisation régionales. M. Benamour a, en outre, indiqué que les principaux axes de l'actuelle session, qui a tenu ses travaux à huis clos, portent sur le bilan des activités depuis la session de novembre 2009, le projet du rapport annuel du Conseil, et les nouvelles demandes d'avis reçues par le conseil. Lesdites demandes d'avis sont au nombre de six, a précisé M. Benamour, à savoir le dossier de la margarine, la plasturgie, le stockage des marchandises dans le port de Casablanca, l'organisation de la circulation dans les hangars des poissons de la pêche côtière, et finalement la concurrence entre le bureau de la formation professionnelle et les établissements de formation professionnelle privée. La sixième demande d'avis, qui figure à l'ordre du jour de la session, est relative à une opération de positionnement entre deux entreprises qui Âœuvrent dans le secteur de la biscuiterie. Créé en vertu de la loi 06-99, le Conseil de la concurrence s'assigne pour principales missions, la lutte contre les pratiques anticoncurrentielles (ententes et abus de positions dominantes) et le contrôle préventif des concentrations (fusions et prises de contrôle).