Une cérémonie en hommage aux victimes des attentats terroristes du 11 septembre 2001 s'est tenue, dimanche, au site de Ground Zero à New York, en présence du président américain Barack Obama et de son prédécesseur républicain, George W. Bush. Avant la lecture des noms des 2.977 victimes de cet attentat par des membres de leur famille, le président Obama s'est recueilli devant des fontaines marquant l'emplacement des tours jumelles du World Trade Center, détruites par les avions de ligne détournés par des terroristes. Le Chef de l'exécutif a rendu hommage aux victimes des attentats du 11-Septembre à New York, en Pennsylvanie et à Washington, en lançant un message d'espoir au Américains. "Dieu est avec nous", a-t-il dit d'un ton solennel, à l'ouverture de la cérémonie d'hommage commémorant le dixième anniversaire des attentats du 11 septembre. Le président en exercice au moment des attentats, George W. Bush, a également pris la parole en lisant une lettre de l'ancien président Abraham Lincoln à une mère ayant perdu ses cinq fils lors de la guerre de Sécession. Lincoln comprenait "le coût du sacrifice, et consolait ceux dans la douleur du mieux qu'il pouvait", a-t-il déclaré. Comme à chaque anniversaire, quatre minutes de silence ont marqué à 8h46, 9h03, 9h59 et 10h28 (heure locale) les moments où les deux avions de ligne ont frappé les tours du WTC et l'heure à laquelle elles se sont effondrées. Deux autres minutes de silence ont été observées à l'heure où un avion détourné s'est écrasé sur le Pentagone et un autre en Pennsylvanie. Ce dixième anniversaire des attentats a été l'occasion d'inaugurer le mémorial du 11 septembre, érigé sur les lieux des tours jumelles, après cinq ans de travaux. Cet édifice est composé d'un parc clairsemé d'arbres, de deux bassins avec, inscrit en bronze, le nom des victimes, et des chutes d'eau, censées symboliser la chute des tours, mais dans un mouvement infini. Le mémorial, qui remplacera désormais les tours jumelles détruites, sera accessible au public à partir de lundi. La cérémonie de commémoration s'est déroulée en présence du Maire de New York, Michael Bloomberg, et de haut responsables New-yorkais, au milieu d'un important dispositif sécuritaire en raison de craintes d'une menace terroriste "crédible, mais non corroborée" contre la métropole américaine, précise-t-on.