Le Directeur général de la Sûreté nationale, Charki Draiss, a présidé, vendredi à Agadir, une réunion de communication et de coordination avec les responsables de la sûreté au niveau régional. La réunion a été consacrée à "l'évaluation de l'action des services extérieurs de la direction générale, l'examen des résultats en termes de préservation de l'ordre, de lutte contre la criminalité, ainsi qu'en matière d'encadrement et d'orientation des services de police", indique un communiqué de la Direction générale de la sureté nationale. L'accent a été également mis au cours de cette réunion, qui fait suite à des rencontres similaires à Casablanca et Marrakech, sur des questions relatives à la bonne gestion des ressources humaines et matérielles mises à la disposition des services de sureté dans le cadre de "la mise en oeuvre des principes de la bonne gouvernance sécuritaire et de la gestion rationnelle consacrées par SM le Roi Mohammed VI". "Compte tenu des spécificités de la ville d'Agadir et des districts provinciaux de la sureté y afférentes, des instructions ont été données à l'ensemble des responsables régionaux au niveau de la wilaya d'Agadir portant sur la nécessité d'adopter des approches et des mécanismes novateurs pour préserver la sécurité et l'ordre public, assurer une présence forte et constante dans les lieux publics et être à l'affût des différentes formes éventuelles de criminalité de manière à lutte contre ce phénomène d'une part et faire régner la quiétude parmi la population d'autre part, en assurant l'application adéquate et stricte des dispositions légales en vigueur", poursuit la même source. L'accent a été également mis, indique-t-on, sur la nécessité d'une bonne application des dispositions du Code de la route de manière à contribuer à juguler les accidents de la route "dans un cadre imprégné de respect de la loi et du souci de la préservation des droits et des libertés". Il a été également question lors de cette réunion de l'importance de la coordination et de la communication entre les différents intervenants, à savoir les autorités locales, les représentants des services extérieurs, de la justice et de la société civile de manière, indique la même source, à "être proche du citoyen, répondre à ses besoins en terme de sécurité et permettre en même temps de développer des approches intégrées et participatives pour contrer les différents dysfonctionnements qui pourraient éventuellement porter atteinte à la sécurité et à l'ordre public".