Un atelier de concertation sur la création et le fonctionnement de la commission parité et égalité des chances a été organisé, mardi à Fès, à l'initiative conjointe de la Direction générale des collectivités Locales (DGCL) et l'Agence américaine pour le développement International (USAID). Cet atelier, auquel ont pris part notamment les vice-présidents, les secrétaires généraux et les cadres des communes urbaines et rurales de la préfecture de Fès, ainsi que les ONG les plus actives, a été ainsi une occasion pour concevoir notamment des mesures relatives à la prise en compte transversale de la parité et de l'égalité des chances dans la gestion locale. Cette initiative, qui s'inscrit dans le cadre du Programme de Gouvernance Locale "Jamaat Al Ghad", vise à renforcer les capacités des collectivités locales pour qu'elles puissent améliorer la gestion des services rendus aux citoyens et accroître la participation des citoyens, en particulier les femmes et les jeunes, dans la gouvernance locale. La commission de la parité et de l'égalité des chances, prévue par la charte communale, est considérée comme un des canaux de communication, d'ouverture et d'implication de différentes composantes de la société civile. "Elle mérite, à juste titre, une attention particulière puisqu'elle conditionne la performance de la commune à l'égard des attentes des citoyens en terme d'égalité des chances de participation aux affaires locales", indiquent les organisateurs. Selon l'USAID, la création de la commission de la parité et de l'égalité des chances entre dans le cadre de l'ouverture de la commune sur son environnement économique et social en tant que pilier du processus de décentralisation mené par le Royaume. Elle s'inscrit également au titre de l'implication des acteurs dans le domaine du développement local, dans l'élaboration des politiques publiques locales et l'adoption de mécanismes de participation évolués dans la prise des décisions relatives aux divers aspects du développement socio-économique local