Une pléiade d'acteurs associatifs, ont plaidé vendredi à Fès, pour une meilleure implication des jeunes dans la gestion de la chose locale pour consolider le développement socio-économique et culturel du Maroc. La jeunesse est une "richesse nationale" et une force de proposition capable de participer activement à la gestion de l'affaire locale et à l'élaboration des politiques publiques, ont souligné les participants à une table ronde sur "la participation des jeunes dans la gestion de la chose locale", initiée par le "mouvement alternatives citoyennes". Evoquant l'importance du discours royal du 9 mars en tant que feuille de route pour un grand chantier de réformes sur les plans politique, économique, social et culturel, les participants ont appelé à une participation active et citoyenne des jeunes dans la vie politique. Ils ont de même rappelé la question de la désaffection politique chez les jeunes notamment lors des élections précédentes, estimant que le taux de participation était un "message claire à la classe politique". Les intervenants ont aussi mis en relief les problèmes que rencontrent les jeunes notamment l'emploi, le clientélisme, la pauvreté et le manque de confiance envers les partis politiques, estimant que la moralisation de la vie publiques requiert l'intégration de la jeunesse dans l'affaire locale à travers la société civile en tant acteur clé d'encadrement et de développement local. Les participants n'ont pas manqué non plus de débattre du rôle de la révolution des nouvelles technologies de l'information et des communication (NTIC) qui a donné l'occasion aux jeunes pour s'impliquer dans la vie politique nationale et revendiquer ses droits légitimes socio-économiques. Cette rencontre qui a réuni des sociologues, des acteurs associatifs, des jeunes du mouvement de 20 février et des juristes a porté sur trois axes principaux à savoir "les jeunes et l'action politique", "les jeunes et les défis du changement démocratique" et "les jeunes et la société civile".