Le Brésil avec lequel le Maroc a signé, samedi à Meknès, dans le sillage du Salon international de l'agriculture (SIAM) deux memoranda d'entente sur la coopération en matière d'agriculture familiale et de développement rural et des échanges dans le domaine de la recherche scientifique et des technologies agraires, est le premier producteur mondial de café. Il est aussi l'un des principaux exportateurs du blé, du soja, du sucre, de la viande et de volaille dans le monde. En dépit du développement industriel du pays, le secteur agroalimentaire est considéré comme le principal moteur de croissance économique du Brésil. Il représente entre 27 et 30 pc du PIB, 37 pc des emplois et jusqu'à 40 pc des exportations totales. Compte-tenu de son statut favorable d'exportateur de plusieurs produits agricoles, le Brésil maintient sa position de rejet à adhérer à toute action de régulation des marchés des matières premières (G20) pour mettre fin à la flambée des prix actuelle sur les marchées mondiaux. Cette flambée des prix des principales matières premières est en effet due à des fondamentaux tendus (blé, mais, sucre, lait, huiles, thé), mais aussi aux spéculations commerciales. Elle impacte négativement la sécurité alimentaire des pays importateurs dont le Maroc, qui Âœuvre pour intensifier ses échanges avec le Brésil autour des moyens de renforcement de la sécurité alimentaire sanitaire et de la coordination dans le domaine sanitaire et phytosanitaire. Le Maroc désire aussi développer sa coopération avec ce pays d'Amérique Latine dans les domaines scientifique et technique (biotechnologies des productions maraîchères et horticoles, agriculture de conservation, petits ruminants et parcours) et encourager les opérateurs marocains et brésiliens à développer leurs partenariats.