Le coup d'envoi de la 5ème édition du Festival Handifilm de Rabat a été donné mardi soir, à la salle de cinéma le 7ème Art, sous le signe "l'art et la culture: Facteurs d'intégration", en présence de plusieurs artistes et acteurs sociaux. Dans une allocution lue en son nom à l'ouverture de l'édition, la ministre du développement social, de la famille et de la solidarité, Mme Nouzha Skalli, a salué l'action entreprise par l'Association du Festival Handifilm, organisatrice de cette manifestation, pour sensibiliser aux droits des personnes handicapées et au rôle que peut jouer le cinéma dans ce cadre. Elle a appelé les professionnels de ce secteur à raconter les expériences humaines des personnes à besoins spécifiques et essayer de les mettre en scène de façon à illustrer la participation sociale de cette catégorie. La cérémonie d'ouverture a été marquée par la projection du court métrage "Courte vie", réalisé par Adil El Fadili, et un autre film "A ton chevet" d'Abdesalam Kelai. Cette manifestation, qui se poursuivra jusqu'au 2 avril, enchaînera projections cinématographiques, conférences et débat entre cinéastes et professionnels et ceux qui s'intéressent à la situation des handicapés. En plus des Âœuvres cinématographiques marocaines, l'édition de cette année mettra en exergue le cinéma africain à travers le film ivoirien "Roues libres" réalisé par Sidiki Bakaba. Le film aborde la question du handicap et appelle à la lutte contre les préjugés qui rejettent les personnes handicapées hors de la société. L'édition de cette année augure un nouvel élan de partenariat entre le Festival Handifilm et le ministère du Développement social, de la famille et de la solidarité qui sera concrétisé par l'organisation de manifestations de sensibilisation à travers l'outil audio-visuel. Parmi les moments les plus forts de l'édition de cette année, figure aussi l'atelier "les particularités de la direction d'acteurs en situation de handicap" qui sera animé par l'Association française "MOTs TUs" et s'articulera autour de la projection d'un film documentaire "Le regards des autres". Cette oeuvre est le fruit d'un an de travail et de suivi de "La scie à bulles", troupe composée d'adultes souffrant d'un handicap mental.