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Fédérations et associations sportives, acteurs incontournables dans la mise en œuvre de la nouvelle loi sur le sport et et l'éducation physique (responsable)
Les Fédérations nationales sportives et les associations sportives demeurent des acteurs incontournables dans la mise en œuvre de la nouvelle loi sur le sport et l'éducation physique, a affirmé M. Said El Boukhari, directeur des sports au sein du ministère de la Jeunesse et des Sports. ES: Ali Refouh Les Fédérations et les associations sportives doivent s'activer pour appréhender et appliquer comme il faut cette loi, dont les décrets d'application sont en cours d'adoption, a souligné M. El Boukhari, qui animait, mercredi, à Marrakech, une conférence organisée sous le thème des " Principaux apports de la nouvelle loi 30.09 sur la professionnalisation du sport au Maroc" dans le cadre de la semaine internationale du sport (15-20 mars). M. El Boukhari a estimé que ce travail de compréhension et d'application de " cette loi très précise "sera complémenté et facilité par l'action menée au niveau de la formation des cadres, prévue dans les contrats programme signés par le ministère de la Jeunesse et des Sport et les Fédérations sportives, assurant que le Département de tutelle est disponible pour accompagner les clubs dans ce processus. En outre, M. El Boukhari a indiqué que cette nouvelle loi est animée par la volonté d'assurer un fonctionnement démocratique de la chose sportive au Maroc, promouvoir les valeurs du sport, assurer un apport au niveau de la santé publique, ce qui impliquerait moins de dépenses sur ce plan et de responsabiliser l'Etat au niveau de l'encadrement et du développement du secteur sportif. Ce texte porte un grand intérêt au sport de haut niveau, géré par l'Etat, le Comité national olympique marocain (CNOM) et les Fédérations sportives et à l'insertion socio-professionnelle des sportifs. Mettant l'accent sur la notion d'association sportive, qui avait laissé place, à tort, à celle de club, M. El Boukhari, a affirmé que la nouvelle loi s'étale à structurer ces associations de manière plus précise, notamment les associations sportives omnisports et à les distinguer des associations au sens large du terme. Il a ainsi souligné que la principale innovation dans ce sens et l'organisation de ces associations autour d'un comité directeur qui chapeaute les sections et en désigne les présidents, ce qui coupe avec la situation actuelle où chaque section constitue une association à part entière, ajoutant que cela est de nature à permettre un équilibre entre les différents sports pratiqués au sein d'une même association sportive multidisciplinaire. La nouvelle loi définit également les critères pour la création de sociétés sportives, qui doivent se constituer en sociétés anonymes (SA) et qui se distinguent de l'association sportive, notamment, par le nombre des licenciés adultes professionnels, qui doivent dépasser les 50 pc dans les sociétés sportives, a-t-il fait savoir, précisant que le choix de la forme de SA s'explique, en particulier, par la responsabilité qui incombe à la personne chargée de gérer et de signer, surtout que dans plusieurs cas, il y a des sommes colossaux en jeu. Concernant les Fédérations sportives, M. El Boukhari a estimé qu'il est temps de changer les statuts de ces Fédération, de manière à accompagner l'évolution en cours, soulignant que, dans un souci de bonne gouvernance, la nouvelle loi prévoit deux mandats maximum pour le président d'une fédération, notamment olympique et qui doivent correspondre à des cycles olympiques, de manière à jauger ses réalisations sur la base des résultats aux JO. Une des rares dérogations à cette règle concerne un président de Fédération nationale qui dirige une instance internationale et qui peut rester en poste tant qu'il représente le Maroc, pourvu qu'il désigne un ou plusieurs présidents délégués, a-t-il indiqué, précisant que cette disposition est de nature à promouvoir la représentation du Maroc aux postes de décision sportifs sur le plan international. L'obligation de mise en place de commissions disciplinaires au sein des Fédérations, avec possibilité de recours pour les athlètes sanctionnés, la réactivation du principe de la réhabilitation de la Fédération, sans laquelle celle-ci ne peut porter les projets de l'Etat et qui peut désormais être retirée dans un cadre légal précis, la limitation de la durée des licences sportives à une année, qui est de nature à mettre fin à la dépendance des athlètes par rapport à leurs clubs d'appartenance et la réduction de la durée de la commission provisoire chargée de gérer les affaires d'une fédération à trois mois, au lieu d'une année, sont autant de dispositions par lesquelles la nouvelle loi peut contribuer à la professionnalisation du sport marocain, a-t-il assuré. Organisée par le ministère de la Jeunesse et des Sports, cette Semaine est marquée par la tenue d'une série d'événements qui tournent autour du sport national, régional, continental et international, tels le premier Salon International du Sport, le colloque SPORTMED-2011 et la 5è édition de la Convention Internationale du Sport en Afrique (CISA).