Une centaine de personnes de diférents horizons se sont récemment réunies en Assemblée Générale constitutive à Rabat et crée une plateforme dédiée à cet objectif, désormais appelée l'Organisation Maroc Afrique-Culture et Développement (OMA). La création de l'OMA reflète l'engagement d'un collectif de personnalités marocaines de divers horizons, ainsi que de personnalités originaires de pays africains, à œuvrer pour favoriser davantage le rapprochement, la coopération et une meilleure connaissance mutuelle entre le Maroc et le reste des pays du continent, indique, mardi, un communiqué du nouvel acteur. Ses fondateurs, qui revendiquent explicitement la place du Maroc sur l'échiquier continental, voire son retour sur les sièges de l'Unité Africaine, caressent par ailleurs plusieurs ambitions, à savoir la promotion d'une meilleure connaissance réciproque et croisée de l'histoire du Maroc et des pays du continent et l'encouragement de l'intensification des échanges commerciaux, la coopération politique et le développement sud-sud et durable. "Favoriser les échanges scientifiques, culturels, artistiques et sportifs", "créer un réseau des Amis du Maroc, constitué principalement des personnalités africaines qui résident ou qui ont résidé au moins une fois au Maroc pour des raisons d'études, diplomatiques ou professionnelles", figurent également sur la liste des axes regroupant ces ambitions. L'OMA permet aux africains de se donner un rendez-vous de donner et de recevoir, de prendre davantage connaissance mutuelle, d'envisager ensemble l'avenir, de lutter coudes à coudes contre le chômage et pour la création d'emplois et le développement, estimé le communiqué. Elle se veut vivre et concrétiser à sa manière la vocation et caractéristique historiques, politiques et de civilisation du Maroc inscrits déjà dans la Constitution, laquelle proclame son appartenance arabo-africaine, souligne le communiqué. La nouvelle organisation se place à l'actif des orientations et actions ambitieuses entreprises par les Rois du Maroc qui ont fait des relations avec les pays frères et amis d'Afrique une constante de leur politique étrangère et qui n'ont cessé de plaider pour l'Afrique dans différents espaces internationaux. Vient en mémoire l'action politique de feu SM Mohammed V, amis de Pères du panafricanisme et leurs compagnons dans la lutte pour l'émancipation politique du continent noir, souligne le même document. L'OMA revit les prouesses et le génie de feu SM Hassan II, qui a continué l'œuvre de son Père et a eu le génie de saisir toute la portée de la place stratégique du Maroc lorsqu'il déclarait que " le Maroc est comme un arbre dont les racines sont en Afrique et les feuillages en Europe ", poursuit le communiqué. Les déplacements que SM le Roi Mohammed VI a effectué dans des pays africains, les actes de coopérations et les gestes de secours qu'il a initiés en faveur des pays du continent, les directives sorties entre autres de son discours sur les orientations de la diplomatie marocaine, les actes de plaidoyers qu'il a prononcés à différentes occasions tel celui du sommet des Nations unis en octobre dernier, sont autant de signes forts qui encouragent les fondateurs de l'OMA dans leur démarche et qui les persuadent que l'OMA s'inscrit bien dans l'esprit du temps. Plusieurs personnalités de haut niveau et de divers horizons sont partie prenante dans la mise en place de cette plateforme d'échange interafricain, indique le communiqué, faisant savoir qu'il s'agit d'hommes politiques, d'hommes d'affaires, de diplomates, de professeurs universitaires, de médecins, de pharmaciens, de professionnels et d'artistes ainsi que de cadres, d'hommes d'affaires et d'étudiants d'Afrique subsaharienne en formation au Maroc. La naissance de l'OMA est aussi l'aboutissement d'une conviction intime et l'implication durant de nombreuses années de son président fondateur, M. Najib Kettani. Son attachement pour l'Afrique, poursuit la même source, l'a poussé à entamer par le passé des rapprochements avec divers pays d'Afrique sub-saharienne ce qui l'a amené à entretenir des relations avec des chefs d'Etat, des chefs de gouvernements, des ministres, des parlementaires, des universitaires et autres personnalités de haut rang du continent africain et du monde arabe.