Les projections de Jamaâ Lafna sont une manière de démocratiser le cinéma, a assuré l'acteur italien, Riccardo Scamarcio, membre du jury de la compétition officielle de cette dixième édition du Festival international du film de Marrakech (FIFM). "C'est une idée magnifique de sortir les films du cadre traditionnel de projection. Projeter des films en dehors des salles obscures est une initiative extraordinaire qui donne la chance à tout le monde de regarder des films", a confié à la MAP Riccardo Scamarcio, qui se présente comme un acteur "engagé prêt à mourir pour idée, mais jamais à tuer". Pour le jeune acteur italien (32 ans), si le FIFM a pu, en moins de dix ans d'existence, se frayer un chemin et se faire une place de choix parmi les autres grand-messes du cinéma international, c'est justement grâce à de telles idées qui font l'originalité d'un festival. "Le FIFM est un grand festival qui n'a absolument rien à envier aux autres rendez-vous du cinéma mondial. Il peut se targuer aujourd'hui de compter parmi les plus importantes manifestations cinématographiques du monde à l'instar de Cannes, Venise ou Berlin", a-t-il insisté, se disant impressionné par l'effort colossal en matière d'organisation. Riccardo Scamarcio s'est dit, d'autre part, honoré de faire partie d'un jury aussi prestigieux qui réunit de grandes icônes du cinéma international sous la présidence du grand John Malkovich, notant que les festivals ne se résument pas en une simple compétition de films, mais offrent également une magnifique occasion aux cinéastes et acteurs de différentes nationalités d'échanger les vues et de réfléchir sur le cinéma et la situation spécifique du 7ème art dans les autres pays.