La mairie italienne de Casteldaccia, dans la province de Palerme, en Sicile, a exprimé son adhésion à une Déclaration commune à laquelle ont déjà souscrit plusieurs communes de la région, condamnant avec force les actes de vandalisme et de violence fomentés récemment à Laâyoune par des éléments séparatistes du "polisario". Tout en regrettant la mort de 11 membres des forces de l'ordre victimes de ces actes, la Déclaration, signée du maire de Casteldaccia, M. Giovanni Di Giacinto, rend hommage au Maroc pour son "engagement continu" en faveur du processus de négociations en dépit de l'attitude "irresponsable" et "provocatrice" des autres parties et des intentions belliqueuses qui déterminent leurs agissements. Dans cette Déclaration, dont copie est parvenue mercredi à la MAP, M. Di Giacinto réaffirme son soutien à une "solution politique, réaliste, pragmatique et négociée de la question du Sahara sous l'égide de l'ONU et sur la base de la proposition marocaine d'autonomie, qualifiée de sérieuse et crédible par la communauté internationale". Au cours des derniers jours, de nombreuses autres Communes de Sicile avaient exprimé au Consulat général du Maroc à Palerme leur adhésion inconditionnelle à la Déclaration commune. C'est notamment le cas des communes des villes de Monreale (province de Palerme) et de Menfi (province d'Agrigente) qui ont dénoncé les actes irresponsables des autres parties "visant à déstabiliser la région et à bloquer les pourparlers menés par l'ONU", tout en rendant hommage à l'attitude responsable du Maroc. Des réactions de condamnation avaient également été exprimées par plusieurs parlementaires et personnalités politiques, à l'image des membres du Groupe d'amitié parlementaire Maroc-Sicile et du Groupe parlementaire Mouvement Pour les Autonomies (MPA) du Parlement autonome de Sicile. Des réactions similaires avaient aussi émané des pouvoirs locaux, telles les mairies des villes de Palerme et de Bagheria. Dans leurs prises de position, ces institutions politiques et structures locales ont exprimé leur soutien à une solution politique négociée de la question du Sahara, sous les auspices des Nations Unies, de façon à permettre aux pays du Maghreb de dépasser ce contentieux et de se consacrer à l'édification d'un groupement régional solidaire et partenaire privilégié de l'Union européenne.