"Ce qui s'est passé lundi à Laâyoune, nous a beaucoup affligé", a souligné le chef de la tribu d'Oulad Tidrarine Lidadssa, Limam Ould Ibrahim Salem Ould Ahmed Meska. Dans une déclaration à la presse, M. Meska a exprimé son regret suite aux actes de vandalisme commis, le même jour, au niveau de certains quartiers de la ville. "Nous ne voulons du mal à personne, ni aux forces publiques ni à nos concitoyens, car on constitue un seul corps", a-t-il déclaré. Au sujet du dialogue mené entre le ministre de l'Intérieur et le comité de coordination du campement de Gdim Izik, le chef de la tribu d'Oulad Tidrarine Lidadssa a affirmé qu'il était de l'intérêt des personnes qui se trouvaient dans ce camp d'accepter les solutions sur lesquelles a débouché le dialogue. Ils avaient dû accepter les engagements de l'Etat sans jamais recourir à la violence, a-t-il ajouté. Les forces de l'ordre sont intervenues lundi pour mettre un terme aux actes de vandalisme perpétrés suite à l'arrestation d'éléments qui menaçaient des personnes se trouvant au camp de Gdim Izik à l'est de la ville de Laâyoune.