La première réunion technique de suivi du Sommet de Washington sur la sécurité nucléaire a ouvert ses travaux mardi à Buenos Aires, avec la participation des représentants de 47 pays, dont le Maroc. Le Royaume est représenté à cette rencontre de deux jours par Mme Itimad Soufi, responsable de la sûreté et la sécurité au Centre national de l'énergie, des Sciences et des Techniques Nucléaires (CNESTEN). Ouvrant cette rencontre à laquelle participent des délégués des organisations internationales ayant pris part au sommet de Washington, le chef du Cabinet des ministres argentin (premier ministre), Anibal Fernandez, a indiqué que les pays sont appelés à tenir compte de "leur responsabilité spéciale face au bien sacré qui est la continuité du genre humain" face à la menace de destruction massive des armes nucléaires. Le responsable argentin a, à cet égard, souligné que le traité "Start" signé entre les Etats-Unis et la Russie reste "un geste encourageant qui doit prospérer et se consolider". Qualifiant son pays d'"acteur responsable" sur la scène nucléaire mondiale, M. Fernandez a indiqué que le pays sud-américain promeut des actions destinées à réduire l'usage de l'uranium hautement enrichi dans les réacteurs de recherche et dans le cycle du combustible nucléaire. La réunion des spécialistes en sécurité nucléaire, qui tient ses travaux à huis clos dans le palais San Martin, siège historique du ministère argentin des affaires étrangères, vise à examiner la mise en œuvre des engagements pris au cours du Sommet de Washington le 13 avril dernier, et les préparatifs pour le deuxième sommet, prévu à Séoul en 2012.