Le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah s'est entretenu, samedi à Rabat, avec une délégation française, conduite par le député européen, Gilles Pargneaux. A l'issue de cet entrevue, M. Pargneaux a déclaré à la presse que cette visite a pour objectif de mieux s'informer sur les projets entrepris par le Maroc, notamment en matière de régionalisation avancée, qui permettra au Royaume de franchir une nouvelle étape dans son processus de développement. M. Pargneaux a réaffirmé, à cette occasion, son soutien à la proposition d'autonomie pour la résolution du conflit du Sahara la qualifiant d'" indispensable pour la sécurité de la région ". Cette rencontre, a-t-il ajouté, a été également "l'occasion pour exprimer notre soutien" au plan d'autonomie pour le Sahara. Après avoir rappelé l'excellence des relations d'amitié entre le Maroc et la France, M. Pargneaux a indiqué que "nous allons défendre les positions du Maroc auprès de l'UE et des gouvernements européens". De son côté, M. Biadillah a indiqué que ses entretiens avec la délégation française lui ont permis notamment de passer en revue les mutations profondes que connaît le Maroc sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI. M. Biadillah a, à cette occasion, souligné que les discussions ont porté également sur le projet de régionalisation avancée et la question de l'intégrité territoriale du Royaume, ajoutant que les membres de la délégation ont exprimé leur intérêt et leur soutien aux différentes questions abordées lors de cette rencontre notamment la question de la sécurité et la paix dans la région du Sahel. Ils ont fait part de leur intérêt pour le projet de régionalisation avancée qui favorisera l'édification de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) et en fera en même temps un partenaire dans les efforts visant à renforcer la stabilité et la paix dans la région, et un partenaire solide sur les plans économique et politique, a-t-il dit. Outre M. Pargneaux, la délégation comprend le député à l'assemblée nationale en France Eric Raoult (UMP) et des représentants de la société civile en France, dont Mohamed Béchari, président de la Fédération nationale des musulmans de France(FNMF) et Fatiha Zerrouki, présidente Espace alternatif.(MAP).