La Coupe du monde de football, remportée dimanche soir à Johannesburg en Afrique du Sud par l'équipe d'Espagne face aux Pays-Bas (1-0), est un sacre amplement mérité qui fait le bonheur de tout un pays fou du ballon rond qui a attendu plus de 80 ans pour se voir sur le toit du monde. -Par Taoufik Ennassiri- Le but d'Andres Iniesta aux dernières minutes du match a libéré l'immense joie des Espagnols qui ont vu que la chance allait leur sourire cette fois en coupe du monde et que "La Roja" était sur le point de remporter le titre de le plus important du monde du football, après le championnat d'Europe des nations conquis en 2008. Suite au coup de sifflet final, la tension a laissé place à l'euphorie et au bonheur, des sentiments partagés par l'ensemble des Espagnols dont une grande partie ont suivi cette finale sur des écrans géants installés dans les principales places et grandes artères des villes du pays. Ceux qui ont regardé la partie dans les cafés ou leurs maisons ont envahi à leur tour, après la fin du match, les rues de leurs villes, comme c'est le cas à Madrid, Séville, Saragosse ou Valence où des milliers de personnes à pied ou à bord des voitures sont descendues fêter ce titre tant attendu. "Campeones! Campeones!" et "Viva España" sont des phrases parmi d'autres, mêlés à des cris de joie et aux klaxons des voitures, que répètent et répéteront sûrement jusqu'aux premières heures du matin les centaines de milliers d'Espagnols qui ne se lasseront pas aussi d'invoquer les noms des joueurs qui ont transformé le rêve en réalité. Ces joueurs, qui seront reçus en héros lundi à leur retour d'Afrique du Sud, défileront le même jour dans la soirée à bord d'un bus découvert dans les principales rues de la capitale espagnole. Avant cela, l'équipe espagnole recevra les félicitations des hautes institutions du pays, notamment des membres du gouvernement. Avec ce titre de champion du monde de football remporté, la fête en Espagne ne fait que commencer, alors que la presse et les médias ne tariront pas d'éloges à l'égard du sélectionneur national Vicente Del Bosque et de ses poulains qui ont offert aux Espagnols un moment de joie inoubliable et historique à même de leur faire oublier pour un moment la crise économique et ses effets.