Le Comité Sénégalo-Marocain (CSM) pour le soutien du projet d'Autonomie du Sahara Marocain a adressé un appel aux organisations internationales oeuvrant dans le domaine des droits de l'Homme à se pencher sur la drame des populations séquestrées dans les camps de Tindouf et à agir fermement en vue de mettre un terme à leur calvaire. "Le Comité Sénégalo-Marocain invite toutes les organisations internationales oeuvrant pour le respect des droits de l'Homme à renforcer la pression sur les responsables Algériens et du polisario afin de lever le blocus imposé aux populations séquestrées dans les camps de Tindouf", indique un communiqué du CSM, rendu public, vendredi, à Dakar. Le comité, qui regroupe plusieurs personnalités sénégalaises, rappelle ses engagements et ses efforts pour mettre un terme au conflit artificiel au Sahara. Il s'agit de "discussions élargies avec la société civile des pays Africain en vue d'une convergence des visions communes devant aboutir à la constitution d'un référentiel uni, dans le sens du renforcement de l'appui nécessaire au projet d'Autonomie comme solution politique, pacifique et définitive ayant un consensus basé sur la règle du +ni gagnant, ni perdant+", ajoute le communiqué. "Dans ce sens, le comité Sénégalo-Marocain soutient tous les efforts du royaume du Maroc visant à mettre fin à un conflit qui a trop duré dans la région", poursuit le communique, faisant observer que "le Comité suit avec un grand intérêt le retour collectif, volontaire et continu des ressortissants sahraouis fuyant les camps de Tindouf, en territoire algérien". Crée en avril dernier à l'initiative de Maître Ramatoulaye Bâ, avocate sénégalaise, le Comité regroupe des membres de la communauté marocaine établie au Sénégal et une centaine de personnalités sénégalais dont des juristes, des intellectuels et des acteurs associatifs. Le bureau du Comité, basé à Dakar, est composé de sept membres, deux marocains et cinq sénégalais. Le comité s'assigne pour mission de mener des actions de sensibilisation dans les pays de l'Afrique de l'Ouest au profit de la proposition marocaine d'autonomie au Sahara.