L'AMOME a pris connaissance d'un appel urgent pour motif d'harcèlement et d'atteinte à la liberté de réunion et d'association au Maroc visant les indépendantistes Sahraouis et leurs défenseurs dans le cadre de visites d'observation internationale sur la situation des droits de l'Homme. Cet appel a été lancé le 12 novembre 2009 par l'Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l'Homme, un programme conjoint de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) en partenariat avec l'Organisation mondiale contre la Torture (OMCT).
Il ressort de l'appel que les visites d'observation internationale citées se sont déroulées dans la clandestinité compte tenu du fait qu'elles n'avaient pas effectué les démarches administratives utiles auprès des autorités marocaines.
L'AMOME constate qu'enfreindre les lois d'un Etat souverain ne saurait être assimilé à une violation des libertés publiques. Les nombreuses missions internationales d'observation des droits de l'homme qui se sont pliées aux règles du Royaume ont toujours pu mener leurs travaux dans la plus grande transparence.
Profondément attachée aux droits de l'homme et aux libertés démocratiques, l'AMOME ne saurait admettre leur instrumentalisation à d'autres fins et sans aucune considération pour ceux-ci, remettant ainsi en cause les fondements et la crédibilité même des organisations à l'origine de l'appel en question.
Un appel qui renforce un peu plus l'absence totale de crédibilité et de légitimité de Monsieur Driss El Yazami, Secrétaire Général de la FIDH (Maroc), pseudo-défenseur des droits de l'homme et fossoyeur des droits des Marocains expatriés en tant que Président du Conseil de la Communauté Marocaine à l'Etranger.
L'AMOME demande à Driss El Yazami d'apporter tous les éclaircissements nécessaires à cet appel et d'adopter une position claire de totale désolidarisation ou de totale adhésion à celui-ci.
L'AMOME en appelle à Sa Majesté le Roi du Maroc, au nom des valeurs sacrées, pour mettre un terme à l'incompatibilité de la nomination de Monsieur Driss El Yazami à la fonction de Président du CCME et à l'illégitimité de son maintien à cette fonction. Une mesure empreinte de la nouvelle dynamique lancée par le récent discours royal du 6 novembre 2009 qui n'entend plus laisser de place à « l'ambigüité » mais au contraire « à la clarté et au devoir assumé ».
Exercer sa pleine souveraineté et préserver « avec toute la fermeté requise, la sécurité, la stabilité et l'ordre public qui est le gage effectif de l'exercice des libertés » ne peut être prétexte à entacher l'intégrité territoriale du Royaume de quelque manière que ce soit ! Contact : Abdelaziz Saret, Président, AMOME Latifa Aït-Baala, Porte-Parole, AMOME Mail : [email protected]