De l'Europe au Moyen-Orient, en passant par l'Amérique latine, plusieurs manifestations de solidarité avec le peuple palestinien se sont déroulées à travers le monde. L'intérêt pour le mouvement de solidarité avec la lutte pour la libération du peuple palestinien s'est ravivé, en réaction à l'offensive militaire israélienne dans la bande de Gaza. Les attaques de l'armée israélienne à Gaza ont sans cesse ciblé des civilEs, et des infrastructures civiles telles que des écoles de l'ONU et des immeubles d'habitation. De tels actes constituent des crimes de guerre en vertu du droit international. Aucun lieu n'est maintenant sécuritaire à Gaza. Depuis le 27 décembre, environ 1300 palestinienn-e-s ont été tué-e-s et environ 5000 autres ont été blesséEs, des victimes civiles pour la grande majorité. Ce bilan dévastateur a provoqué l'indignation internationale envers l'apartheid israélien. Bien qu'Israël ait appelé au cessé le feu unilarétal,le blocus à Gaza se poursuite; alors qu'Israël continue de nier aux PalestinienNEs le droit à la liberté de circulation, l'accès à la nourriture, aux soins médicaux et au travail. L'apartheid israélien À l'heure actuelle, il est clair que les politiques israéliennes envers le peuple Palestinien s'associent à de l'apartheid. Israël continue d'enfermer la population palestinienne dans un territoire en lui imposant un blocus, poursuite sa colonisation en Palestine et sépare les PalestinienNEs en deux territoires fragmentés, calquant ainsi le modèle de ségrégation des bantoustans du temps de l'apartheid Sud-Africain. Cette analyse de l'apartheid est soutenue par un nombre croissant de personnalités publiques, comme Jimmy Carter, ancien président des Etats-Unis, mais aussi par des anciens combattants de la lutte contre l'apartheid Sud-Africain, comme l'archevêque d'Afrique du Sud Desmond Tutu et Ronnie Kasrils, un juif Sud-Africain et ancien ministre en Afrique du Sud de 2004 à 2008. Joignez-vous à nous pour une importante manifestation d'envergure qui fait suite aux précédents rassemblements qui ont réunis des dizaines de milliers de personnes dans les rues de Montréal, pour bâtir un mouvement de solidarité avec la Palestine et contre l'apartheid israélien. Joignez-vous à nous afin de dénoncer l'occupation israélienne de la Palestine qui sévit toujours en violation de la résolution 242 des Nations Unies. Joignez-vous à nous pour exiger un arrêt immédiat du blocus israélien de Gaza. Joignez-vous à nous pour dénoncer la complicité directe des gouvernements canadien et étasunien avec les crimes de guerre israéliens. La complicité du Canada et du Québec Le Canada est ouvertement complice des actions militaires israéliennes. Nous le constatons dans les récentes prises de position du Premier ministre Stephen Harper et du ministre des Affaires étrangères Lawrence Cannon qui, tous deux, ont systématiquement défendu les crimes de guerre d'Israël, sans égard au fait que les attaques israéliennes aient ciblé des populations civiles au Liban en 2006 ou en Palestine en 2008. De plus, les gouvernements canadien et québécois soutiennent directement l'apartheid israélien, qui discrimine systématiquement la population autochtone: les PalestinienNEs. Récemment, les deux gouvernements ont renforcé leurs relations bilatérales avec Israël dans les domaines économique, militaire, politique, culturel, éducatif et scientifique. Le gouvernement libéral de Jean Charest a en effet conclu cet automne un accord d'échange bilatéral avec Israël malgré les appels internationaux à un boycott économique du gouvernement israélien en raison des crimes de guerre et de la discrimination ethnique systématique subie par la populationpalestinienne. Aujourd'hui, nous devons réaffirmer notre engagement à continuer de mobiliser nos amiEs et alliéEs des mouvements sociaux du Québec, en réponse à l'appel lancé en 2005 par plus de 170 organismes de la société civile palestinienne pour une campagne internationale de boycott, de sanctions et de désinvestissement (BDS). Il s'agit d'une stratégie d'action qui trouve son inspiration dans le mouvement international qui s'est organisé dans les années 1960, 1970 et 1980 contre le régime de l'apartheid sud-africain. Cette campagne internationale avait alors joué un rôle clé dans le renversement de ce régime raciste. Joignez-vous à nous dans les rues de Montréal, en solidarité avec le peuple palestinien de Gaza et pour exiger la fin de l'apartheid israélien cette manifestation est appuyée par :la Coalition pour la Justice et le Paix en Palestine (CJPP)
«L'heure du boycottage a sonné» Boycottage, désinvestissement et sanctions : la solution pour mettre fin à des décennies d'apartheid israélien. C'est l'heure. Boycottons Israël et retirons-lui nos investissements, à l'instar des mesures qui sont venues à bout de l'apartheid en Afrique du Sud. Les sanctions économiques constituent l'arme la plus efficace de l'arsenal non violent : lançons une nouvelle campagne de boycottage, de désinvestissement et de sanctions (BDS). « L'engagement constructif » de la communauté internationale envers Israël a échoué misérablement. Depuis 2006, les crimes d'Israël ne cessent de prendre de l'ampleur : élargissement des colonies, déclenchement d'une guerre honteuse contre le Liban et blocus implacable de Gaza, à titre de représailles collectives. Et maintenant, Israël s'est décidé à mener une guerre sans merci contre Gaza. Il faut arrêter Israël. C'est possible. N'est-il pas vrai que les boycottages ont eu raison de l'apartheid en Afrique du Sud? Or, les similitudes entre le contrôle israélien des territoires occupés et l'apartheid sont évidentes. En 2007, un politicien d'envergure d'Afrique du Sud, Ronnie Kasrils, a même affirmé que la situation en Cisjordanie et à Gaza était « infiniment plus grave que l'apartheid », et ce, avant même qu'Israël ne déclenche une guerre totale contre Gaza, réduite à l'état de prison à ciel ouvert. Pourquoi faire d'Israël la cible du boycottage? Pour des motifs non pas tant dogmatiques que stratégiques : dans un pays aussi petit qu'Israël, qui dépend fortement du commerce, le boycottage peut avoir d'importantes répercussions. Une des principales entreprises britanniques de télécommunication a lancé le bal, en annonçant l'abandon de ses fournisseurs israéliens, sous prétexte qu'elle « ne peut se permettre de perdre des clients ». La société a qualifié sa décision de « purement défensive sur le plan commercial ». C'est ce même genre de considérations commerciales qui a poussé nombre d'entreprises à se retirer d'Afrique du Sud, il y a vingt ans, et c'est la raison pour laquelle ces mêmes entreprises emboîteront le pas au boycottage aujourd'hui. Cette stratégie constitue le meilleur espoir de mettre enfin un terme à l'injustice qui règne depuis si longtemps en Palestine. Adapté de « Enough. It's time for a boycott » par l' auteure canadienne Naomi Klein, dans le quotidien britannique The Guardian du 10 janvier 2009. Voir : http://www.guardian.co.uk/commentisfree/2009/jan/10/naomi-klein-boycott-israel Voici un lien interessant concernant le boycott http://www.mylinkspage.com/israel.html
N'oubliez pas de signer la pétition www.avaaz.org/fr/gaza_time_for_peace