Concou, revoilà votre rubrique tennistique qui reprend du service, après quelques jours de repos. Rechargé les batteries pour entamer, sur les chapeaux de roue, cette nouvelle saison, de la petite balle jaune, qui s'annonce plus intense et plus active que sa précédente. Au starter... Une saison qui emmène, en plus, dans son sillon l'élection d'un nouveau comité directeur de la FRMT. L'actuel ayant apuré son mandat où il est en train de la terminer, presque au « starter », avec le peu de monde qui reste actif selon ses humeurs et ses disponibilités. Une rentrée que l'on va entamer sur de l'or avec la belle moisson de nos jeunes « 13/14 ans » qui viennent de s'illustrer à Tunis dans le cadre des Championnats Arabes de la catégorie. Donc, il n'est jamais trop tard pour bien faire et pour ne pas passer sous silence ce « leadership » arabe qui succède à celui des « 11/12 ans » qui auraient fait de même en Egypte. Dix sur dix ... C'est du 8 au 17 août 2016, que se sont déroulés ces championnats arabes avec la participation de dix pays aux côtés du Maroc à savoir, le pays hôte (Tunisie), l'Egypte, la Jordanie, l'Arabie Saoudite, Le bilan, l'Algérie, le Koweit, Oman et le Qatar. Un « challenge pour nos lionceaux qui avaient à défendre leurs titres de l'édition précédente où ils avaient récolté dix médailles d'or devant l'Egypte et l'Arabie Saoudite, avec une seule médaille d'or chacune. Pour cette mission, le D.T.N a émis le choix sur les effectifs suivants : 13 ans « filles » : Sara Rakim, Arwa Boussayri, Sara Akid et Najlaa Chrimit. 13 ans « Garçons » : Walid Ahouda, Salim Mekki Berrada, Mehdi Benchekroun et Adam Fenjiro. 14 ans « Filles » : Salma Loudili, Kssine Hajjar, Zine Nada, Hind Semlali et Oumaïma Zeghlouli. 14 ans « Garçons » : Younès Adnane, Assil Boussayri, Amine El Khalti et Yassine Tazi. Staff technique : Nozha Saber, Mehdi Aït Barhouch, Mehdi Tahiri et Mahjoub Chamouni. La preuve ... par septembre Douze titres étaient en jeu, dont la part du lion est revenue à nos représentants qui se sont permis le luxe de s'adjuger sept médailles d'or et d'occuper la plus haute marche du podium devant l'Egypte, avec trois médailles, la Tunisie et la Jordanie qui se sont contentées d'une seule médaille d'or chacune. Ainsi chez les « 13 ans filles », c'est l'Egyptienne, Hania Abouelssaad, qui a eu le dernier mot en battant, en finale la Marocaine Sara Akid. Pour leur part les Arwa Boussayri, Najat Chmirit et Sara Rakim ont calé d'entrée. En « double », c'est la paire Marocaine « Sara Akid et Sara Rakim », qui s'est procurée l'or avant de perdre, en demi-finales, dans le tableau par « équipes ». Côte « 13 ans garçons », la palme est revenue au Jordanien Abdellah Shelbayh qui fut le bourreau des nationaux Salim Mekki Berrada ( en finale ), Mehdi Benchekroun en (demi-finale) et Walid Ahouda (1er tour). En « double » le duo « Benchekroun / Mekki Berrada » s'est procuré l'or autant d'enchaîner avec le sacre par « équipes ». Chez les « 14 ans filles », la Tangéroise Oumaïma Zeghlouli a coiffé toutes ses adversaires au poteau pour conclure, en finale, contre l'Egyptienne Habiba El Zohiry. Toujours en « Simples », Salma Loudili s'est arrêtée au stade des demi-finales, alors que Hind Semlali, Hajjar Hssine et Nada Zine ont été éliminées au premier tour. En « double », nos filles, « Nada Zine et Hajjar Hssine », ont perdu en finale aux dépens des Egyptiennes, avant de se rattraper avec « l'or » par équipes. Défaillances et incompétences ... Du côté des « 14 ans garçons », saluons le joli parcours du Gadiri, Younès Adnane, qui s'est adjugé le titre individuel, alors que son futur partenaire des « doubles », Yassine Tazi, n'a pu sortir indemne du dernier carré. C'est au même stade qu'ils ont quitté le tableau des « doubles », avant de se métamorphoser lors de la compétition par « équipes ». Donc, après les « 11/12 ans », ce fut au tour des « 13/14 ans » de sauver les meubles de notre D.T.N. qui se cache, toujours, derrière les exploits de nos jeunes qui constituent pour lui l'arbre qui cache bien la forêt de ses défaillances et de ses incompétences en la matière. Le constat est là et clair comme l'eau de roche. Donc, il n'y a pire aveugles que celui qui ne veut pas voir, car ce n'est pas au niveau arabe ou continental que l'on pourra jauger le niveau de notre tennis qui ne fait, malheureusement, que régresser.