On peut dire que c'est sur les chapeaux de roue qui, a démarré, le week-end, la 32ème édition du Grand Prix Hassan II (520.070 euros) avec le tableau des « qualifs » à 16 joueurs dont les deux nationaux Taha Tifnouti et Yassine Id'Mbarek qui n'ont pas fait long feu. Respectivement, ils ont été éliminés par le Russe Rublev Andrey (6/1 - 6/0) et par le Croate Skugor Franko (6/1 - 6/1). Hier, on devait jouer le second et dernier tour pour faire connaissance avec les quatre qualifiés pour le tableau final qui prendra le départ ce lundi avec les premières rencontres des seizièmes. Ce tableau majeur, où trois nationaux seront de la course par le biais des fameuses « wild-cards ». Ainsi, Lamine Ouahab aura à croiser l'Argentin Bagnis Facundo (95ème ATP), Amine Ahouda sera confronté au Néerlandais et 103ème mondial, De Bakker Thiemo, alors que Réda El Amrani se mesurera avec l'un des qualifiés. Mais ce qui a entaché le démarrage de ce tournoi, c'est cette polémique qui a été créée autour de l'octroi de la troisième « W.C », à la surprise de tout le monde, au revenant El Amrani qui, entre blessures et blessures, n'avait plus donné signe de vie depuis belle lurette, alors qu'elle était destinée à Yassine Id'Marek, selon le choix du bureau fédéral, avant que la direction du tournoi n'en décide autrement. Il aura fallu en fin de compte l'arbitrage du président Laâraïchi qui a pris, à contre pieds, ses compères dont certains auraient même déposé leur démission devant cette décision qui les a désavouées. Affaire à suivre !