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Décharge sauvage et incivisme
Publié dans L'opinion le 04 - 12 - 2015

Il existe encore certaines communes plus polluées que d'autres où les ordures ménagèrent sont tellement volumineuses qu'on arrive difficilement à respirer. Les odeurs nauséabondes embaument l'atmosphère. Des points noirs existent un peu partout et on est submergé par nos propres détritus. Cette situation est beaucoup plus grave à coté des décharges qui sont surchargées. On assiste à une multiplication des dépôts clandestins. Des centaines de citoyens sont contraints d'endurer leurs répercussions négatives sur leur santé et leur cadre de vie. Même les nappes phréatiques sont contaminées vu que les décharges ne sont pas bien contrôlées ni gérées d'une manière scientifiques. Le triste drame de la maladie de Blue Tongue qui a fait des ravages au Douar Ait Messaoud (cercle de Kasbat Tadla) est encore en mémoire (voir notre édition du 25 Octobre 2015).
Pour limiter les effets de la pollution, la gestion des décharges s'avère importante et nécessaire. Un projet a été annoncé, depuis déjà des mois, pour la construction d'une décharge publique contrôlée à Béni Mellal pour intégrer cette partie dans le système de la concession.
Un projet qui semble trainer toujours. Il est donc question de réorganiser les décharges anarchiques existantes dans la région, de manière à les remplacer par d'autres, soumises au contrôle. Si un tel projet se concrétise sur le terrain, cette premiére décharge contrôlée dans la région peut constituer un filon économique rentable. A l'heure actuelle, les déchets ne sont pas recyclés et revalorisés. Alors qu'ils peuvent être un gisement de richesse. Dans les pays développés, les décharges "sont devenues de véritables usines". Des milliards de dirhams sont investis dans un concept de gestion de déchets respectant l'environnement. Les filières sont contrôlées et réglementées : les résidus de l'incinération sont réutilisés, le tri est primordial. Il se déroule en début du recyclage, voire chez le consommateur. En appliquant cette gestion, le nombre des décharges sauvages organisées régresserait. Des centaines de postes d'emplois seront ainsi créés. Le recyclage permettra de faire des économies avec les produits de substitution. Il paraît que récemment, les responsables ont fini par comprendre la plus haute importance de la gestion des décharges publiques. Encore, faut-il activer les démarches du projet de construction de la décharge contrôlée que l'on avait annoncée à cor et à cri. Une grande responsabilité incombe également aux citoyens qui doivent s'organiser à leur tour pour suivre le développement et préserver l'environnement. Il existe des déchets domestiques dangereux qu'il faudrait savoir trier comme les huiles de moteur usées, les batteries, les peintures, les solvants... Ils ne doivent pas être traités de la même façon que les autres ordures ménagères. Cette responsabilité reste partagée par l'entreprise chargée de la gestion de l'assainissement liquide et de la collecte des ordures ménagères qui, il faut le souligner, semble réussir plus ou moins dans ses opérations.
Mais en attendant le changement plus adéquat, on continue de souffrir à cause de la problématique des déchets solides mais également de l'incivisme de certains citoyens et de leurs gestes absurdes. Comble d'absurdité : jeter en plein boulevard des couches pour bébés ! Ou encore verser des sacs d'ordures sur la voie publique au lieu des bacs installés dans chaque rue ou artère de la ville relève de l'incivisme.
Et il n'y a pas de raison de vous mettre dans une colère noire également si vous venez de recevoir un sac plein d'or dures sur la tête en empruntant une ruelle.
Des crachats, des mégots de cigarettes, des mouchoirs en papier, des peaux de banane, des gobelets, des chewing-gums... garnissent nos routes et chaussées et souvent aussi le dessous des tables dans les cafés et restaurants. On ne se gêne pas de se débarrasser de tout sur place. Pas besoin de se prendre la tête et de chercher une poubelle. D'ailleurs, ce n'est pas ce que l'on trouve le plus rapidement. Il ne faut pas être madame ou monsieur « vert » pour être sidéré devant de telles scènes, il suffit d'être citoyen.
Ceci pour les ordures et la saleté. Allons du côté du bruit. Engueulades et cris de détresse de bandes de voyous qui le plus souvent achèvent leur triste soirée de beuverie à l'arme blanche dans certains quartiers, au grand désarroi des habitants, ou encore par des éclats de joie auxquels s'ajoutent les cris stridents... Aucun respect pour autrui ! Et aucune brigade pour arrêter cette pollution sonore. Il est donc temps de mettre fin à l'incivisme. Ce ne sont pas les exemples de ce fléau qui rongent notre société qui manquent. C'est affolant à constater, mais nos compatriotes sont incapables de se tenir convenablement dans une file d'attente. Par conséquent elle se transforme en une piste de course.


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