En Côte d'Ivoire, Alassane Ouattara a prêté serment avant hier mardi, 3 novembre, lors d'une cérémonie au palais présidentiel à Abidjan. Il repart pour un second mandat de cinq ans à la tête du pays. La prestation de serment d'Alassane Ouattara, ce mardi, est un peu à l'image de sa campagne électorale. Une investiture menée au pas de charge pour le président ivoirien, reconduit dans ses fonctions moins de 24 heures après la validation de sa victoire par le Conseil constitutionnel. Alassane Ouattara a prêté serment devant l'ensemble de son gouvernement, les représentants des grandes institutions ivoiriennes et deux chefs d'Etat africains : le Béninois Thomas Boni Yayi, président en exercice de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), et Macky Sall, président du Sénégal. Egalement présents, dans cette salle du palais présidentiel, six autres candidats en lice pour cette élection présidentielle. Des candidats qu'Alassane Ouattara a d'ailleurs salués pour leur « contribution aux débats politiques et pour leur fair-play » une fois les résultats connus. De nombreux défis Après la proclamation de sa victoire par le Conseil constitutionnel, le président réélu s'est lancé dans un discours de remerciement à l'endroit de ses équipes de campagne, de ses électeurs bien sûr et de l'ensemble des Ivoiriens dont il promet d'être « le dirigeant sans exclusive ». Alassane Ouattara a ensuite dressé le portrait de la Côte d'Ivoire nouvelle à laquelle il aspire de ses vœux, « une Côte d'Ivoire sans chômage pour les jeunes, une Côte d'Ivoire avec une nouvelle Constitution ». On sait que c'est son grand chantier, qu'il compte le lancer dans les prochaines semaines. Puis le président a également souligné que lors de sa campagne dans les différentes régions du pays, il y avait pris conscience du chemin encore à parcourir, notamment en matière de réconciliation nationale et de meilleure redistribution des fruits de la croissance et de la richesse ivoirienne. Les tâches à accomplir ne manquent pas pour le président Ouattara et il n'a plus qu'un quinquennat pour réussir son pari.