Malin qui peut avancer aujourd'hui, ni d'avoir en tête le nombre de joueurs qui ont porté le maillot des Lions de l'Atlas ou du moins passé sous les ordres du sélectionneur national, Badou Zaki. Difficile ! A chacune des sorties des Lions de l'Atlas, le sélectionneur national, Baddou Zaki, et après nouvelle tournée européenne, ou encore celle de ses adjoints dans les pays du Golfe, il nous sort de son chapeau de nouveaux joueurs. Les joueurs providentiels, les joueurs qui vont donner une impulsion au groupe « Maroc », les joueurs que s'arrachent leurs pays d'adoption. A chacune de ses sorties, le onze national joue avec la peur, par l'inexpérience des nouveaux venus, et c'est là le gros problème de l'équipe nationale, pour de nombreux joueurs, porter le maillot c'est toujours une nouvelle découverte. Oui. C'est toujours la même histoire, on convoque tout azimuts, au point que l'équipe nationale est devenue un champ d'expérience, comme c'était le cas face aux Eléphants de la Côte d'Ivoire, avec des joueurs qui surtout ont déçu par un manque de passion et même d'engagement, dû à un manque de contact dans le jeu direct. La façon dont joue le onze national, n'est pas tolérable, les joueurs par l'absence d'un schéma tactique huilé et bien ficelé, et d'un vrai meneur de jeu stable, un poste ou vu défiler plus. On est bien loin de l'époque où l'équipe nationale avait de vrai patron sur l'aire de jeu, avec les Bamous, Mâaroufi, Faras, Pitchou, Timoumi, Bouderbala et, pas plus loin, Hajji. A l'aube des éliminatoires de la CAN et la Coupe du Monde 2018, l'Histoire risque de se répéter pour le football national et le rêve de voir pour la quatrième fois le onze national prendre part à la grande fête du football mondial risque de transformer en cauchemar. Alors, où est le mal ? Où est-il, ce manque de confiance d'un groupe. Un groupe qu'on bouleverse à chaque fois. Après la défaite face à la Côte d'Ivoire, on ne peut pas se permettre le luxe de dire qu'on est entrain de construire une équipe. La formidable baraka d'un sélectionneur adulé en 2004, à tout moment risque de fondre comme de la neige sous le soleil. Et le monde qui s'est laissé griser par le parcours des Lions de l'Atlas en Tunisie, en montant sur la deuxième marche du podium, commence de perdre de sa patience, et se dit, si le onze à Zaki continu de jouer de la sorte, une place au mondial serait dure à acquérir. Le sélectionneur national et son staff doivent, et plus que jamais, voir les choses en face, alors qu'on est encore dans la phase des rencontres sans enjeux. A commencer par l'absence de réussite de son n° 9, le manque de cohésion sur le terrain, défaillances individuelles au niveau de l'entrejeu (absence d'un meneur de jeu). Gardons tout de même une place pour l'espoir, sans oublier que la moindre petite chose au niveau des résultats pourrait prendre une dimension que nul n'a besoin au niveau des Lions de l'Atlas. Alors de quoi l'avenir sera-t-il ?