Faut-il tout remettre en cause quand les résultats positifs viennent à manquer ? A voir la grogne qui agite les Ultras Zayanis, on est en peine pour les dirigeants du Chabab Atlas Khenifra qui tendent à renforcer davantage leur effectif lors du prochain Mercato hivernal pour l'injection de nouveaux éléments au niveau du compartiment défensif. La situation actuelle du club qui ferme la marche du classement avec 8 points donne des soucis à l'équipe dirigeante de Brahim Ouaaba. Et comme un mal ne vient jamais seul, le chabab sera sérieusement affecté dimanche prochain face au CRA par l'absence de son stratège Mohammed Ounajem blessé au cours du dernier match face au KACM à Marrakech. Le buteur de l'équipe sera très probablement absent pour une période de 15 jours. Un coup dur pour le CAK qui n'a cessé de buter devant des adversaires pour laisser filer des matchs à sa portée... D'où l'énorme pression sur le sympathique entraineur Hassan Regragui traumatisé par les gâchis de ses attaquants mais aussi de ses défenseurs. Ce qui fait perdre aux coéquipiers d'Abdelali El Aboubi des primes juteuses. C'est le cas dimanche face au KACM. Une prime de 7000 Dh à été ainsi promise aux joueurs en cas de victoire. La balle se trouve maintenant dans le camp des joueurs pour arracher cette prime en cas de victoire devant le Chabab Rif D'El Hoceima. Saïd Mimi et Mohammed Madih: Un Staff technique qui fait le bonheur des Tadlaouis Le Chabab Atlas de Kasbat Tadla soudainement ressuscité pour le plus grand bonheur de ses supporters qui ne manqueront pas d'y trouver le plus beau creuset d'espoir... ! En l'espace de 10 journées, l'équipe aura subi une métamorphose, passant du doute et de la peur à l'assurance et à l'esprit combatifs, pour prendre désormais à sa guise le poids des matchs. Les coéquipiers de Mohammed Bouamira se sont libérés des différents jougs qui les empêchaient d'évoluer sur leur réelle valeur et l'on peu dire que le nouvel staff technique constitué de Saïd Mimi et Mohammed Madih, a réussi à leur redonner confiance en leurs moyens. Cette thérapie a commencé à donner ses fruits. Le bilan provisoire du premier tiers du championnat reste assez satisfaisant. Avec un capital de 16 points (3 victoires, 7 nuls et 0 défaite). Et puisqu'ils ont repris du souffle, les Tadlaouis n'arrêtent pas de cavaler sur la pelouse en pratiquant un football direct, sans fioriture et imprimé sur un rythme rapide. La mutation des joueurs s'est opérée avec le système du « turnover » imposé par le tandem du staff technique, c'est-à-dire le recours à l'ensemble de l'effectif pour composer la formation du match. Normalement donc dans ces conditions de voir l'équipe tourner à plein régime. Il y a aussi, il faut le souligné, l'emprunte des dirigeants qui se sacrifient pour assurer les meilleures conditions possibles de convivialité. Sacré chabab qui a retapé la façade pour faire briller de mille feux la maison des verts !!... Encore faut-il que le staff technique et leurs dirigeants devraient se garder de pavoiser. Car l'équipe quoiqu'occupant une honorable 5éme place au classement, elle demeure néanmoins encore bien fragile dans certains compartiments, fait preuve d'une incroyable inconscience dans le domaine de l'organisation défensive. Les trois (curieux) records du Raja de Béni Mellal Le Raja de Béni Mellal semble battre cette saison tous les records (dans le sens négatif) qui le placent dans le Registre de Guinées. D'abord il y a eu ce malheureux record des nuls enregistrés (9 nuls) en l'espace de 10 journées. Sachant que les protégés de Mounir Jaaouani n'ont pas goûté à la victoire, pour avoir été contraint au partage des points avec l'adversaire au cours des 9 premiers matchs dont 5 à domicile. L'autre non moins curieux record reste celui des transferts avec le recrutement en ce début de saison de quelque 29 joueurs dont plus de 10 ont été déjà limogés. La facture reste en elle-même un autre record pour une équipe de province, pour avoir atteint les 850 millions de centimes en l'espace de deux saisons (2012/2014). Ces transferts à l'extrême attestent de l'absence de toute politique au sein du club. Il serait trop facile d'expliquer cette frénésie de recrutement pour la seule obsession du résultat dans l'immédiat, même s'il faut « comprendre » la hantise des dirigeants d'être pris à partie par leurs supporters. Aujourd'hui force est de constater que le mode du recrutement par dizaine de joueurs a gagné une forte majorité de clubs. Cette option a irrémédiablement conduit ces équipes à condamner les catégories de jeunes. Conscient de ce très fort taux de mouvement des joueurs au détriment de la formation des jeunes, la FRMF avait bien cherché à en juguler la fluidité avant de renoncer à cette limitation de transferts devant la réaction de certains clubs, catastrophés par cette politique qui les empêcheraient à former des jeunes du terroir. Dans cet esprit, la Fédération a pris la décision d'accorder une subvention spéciale pour la formation des jeunes de l'ordre de 120 millions de centimes pour les clubs de l'Elite Pro et 20 millions de centimes à l'actif des clubs de l'Elite 2.