IL ETAIT UNE FOIS LE RB ... Sur la photo, cette fringante équipe rachadie « dispersée » pour ne pas dire... soldée. Eh oui, c'est comme ça, les meilleurs s'en vont sous prétexte d'amélioration sociale. Oui, pour la vente des joueurs mais pas à vider toute la pépinière rachadie jusqu'à se retrouver « Fi Al Fondo », c'est-à-dire dans le fond du puits. Fond du puits justement, les durs ne veulent rien savoir et laissent le président Ammori s'occuper d'un éventuel retour ou aussi, Allah ya hfad, un oubli du genre, Chabab Mohammédia, TAS, USK ou l'Etoile. Les raisons d'une chute ! Elles sont nombreuses avec, primo, une démocratie sur mesure. Absence des encadreurs formateurs de renom pour ne pas citer que l'exemple Mellouk, politique de vente comme citée ci-haut, un public moins motivé, techniciens pacifistes alors que les Paco, Sahraoui, Hilline, Harraf, Marouane, Fatmi avaient de la rage, du punch, du mordant pour un quartier qu'ils aimaient et qui les a vus naître ...(cas Harraf ...exilé à Houara qui n'a fait que respecter l'éthique sportive lors de la 30ème et décisive journée). AIN SEBAÄ SE RAPPELLE DE SON LION ‘'HAMOU‘' Zone industrielle par excellence. Aïn Sebaâ, c'est la côte, son zoo, les villas, Douar Bel Haj, l'école des cadres, les copains Mesnaouas, l'ASAS, terrain Landra...Oui, justement ce bout de terrain resté Hamri jusqu'à nos jours. Ici les Goura, Hamou, Faliou, Aballa, Mouna, Souiheb, Mansouri, El Had, Homail, Yakine, Madih, Akhanouch le ministre keeper chez « Annajma » et beaucoup d'autres ont grandi et porté haut les couleurs du mythique NDR. Un Difaâ sans défense relégué en division honneur. Aïn Sebaâ qui bouge, un hommage a été rendu à son « Bekcenbauer ». Feu Hamou de son vrai nom Marouani, joueur légendaire que les statistiques donnent « Zéro carte jaune ». « On a grandi ensemble nous dira Mansouri Ahmed ex président du club ASAS et la dernière fois que Hamou avait touché à un ballon, c'était ici même à l'ASAS ». Un stade Zaouli (ya hasra oublié) ; tout Ain Sebâa (journée du vendredi 20/6/2014) s'est retrouvé pour un geste envers Hamou, une pensée œuvre des gens de bon cœur et de mémoire, que sa famille, émue, n'oubliera jamais. Des Jaune et Noir incolores, le comité d'organisation, d'une pierre 2 coups, a célébré, de son vivant, Farik Ibrahim, surnommé Youki, garçon super gentil, aujourd'hui, la cinquantaine et toujours la bonne forme, sourire aux lèvres. Foot et musique, Aïn Sebaâ rugit... ENVIRONNEMENT ET FOOT Sidi Bernoussi, on y revient, tiens, une idée écolo. Ainsi en date du jeudi 26/6/2014, football et environnement ont été mariés. 200 arbres implantés, sensibilisation, offres de cadeaux aux méritants et méritantes (Houda Naybi bachelière avec une moyenne de 19, 45), déjeuner « select et privé » offert par le comité d'organisation et puis pour l'après-midi, un match gala qui réunit ex joueurs, artistes et presse. Une action sociale et d'animation sportive qui pouvait être complète si on avait pensé à rendre hommage à des enfants « d'origines » de ce Hay Populaire. Des garçons qui ont servi Albert Bernoussi depuis des décennies en le rendant rayonnant sur le plan économique, social et médiatique, notamment chez cette pépinière rachadie qui a donné les Safri, Lembarki, Boulakhwitem, Sakhi, etc. Malheureusement, c'est l'ingratitude doublée d'une organisation à l'improviste. HAY HASSANI Mais quel drame continue de frapper ce grand quartier qui comprend les big quartiers El Oulfa, Lissasffa, Annassim, Firdaouss, Dallas et j'en passe ? De l'infrastructure sportive au degré zéro (Stade El Oulfa pauvre et unique), Hamri et poussière au municipal comme ceux de la Jeunesse et des Sports. Le Hay Hassani reste l'oublié par excellence du grand Casa.