Une rencontre axée sur le nouveau Règlement général de la construction (RGC) a été organisée, mercredi soir à Marrakech, à l'initiative de l'Association des lotisseurs et promoteurs immobiliers (ALPI) de Marrakech, en partenariat avec le ministère de l'Urbanisme et de l'aménagement du territoire. Cette rencontre, à laquelle ont pris part des opérateurs régionaux du secteur du BTP et d'autres intervenants dans l'acte de bâtir, a été consacrée à la présentation des modalités pratiques de mise en place du RGC à travers les différentes villes, des moyens mis en place pour l'application des dispositions de ce nouveau règlement et d'autres questions relatives à ce sujet. Parmi ces questions, figurent notamment les procédures d'autorisation, les délais de délivrance des permis d'habiter et les différents types d'intervenants et leur relation avec les guichets uniques d'autorisations d'urbanisme instaurés à cet effet dans le cas de la région Marrakech-Tensift-El Haouz. S'exprimant à cette occasion, le directeur de l'Agence urbaine de Marrakech, Abdellatif Ennahli, a souligné que le nouveau RGC, entré en vigueur en février dernier, fixe la forme et les conditions de délivrance des autorisations relatives à l'urbanisme et aux lotissements, ajoutant que ce texte a pour objet notamment d'uniformiser les procédures relatives à la construction sur l'ensemble du territoire national et de simplifier les procédures. M. Ennahli a jeté la lumière sur plusieurs points de ce nouveau règlement, dont ceux liés à la délivrance des autorisations de lotir, de créer un groupe d'habitation, de morceler et de construire, à la procédure d'examen des dossiers de demande d'autorisation et aux pièces constitutives de ces dossiers. Il a relevé que la mise en application de ce règlement pose des défis non seulement à l'administration, mais également aux élus et à l'ensemble des autres acteurs concernés par le secteur de la construction. Pour sa part, le président de l'ALPI-Marrakech, Adel Bouhaja, a souligné que le nouveau RGC constitue une "révolution" dans le secteur de l'immobilier au Maroc, ajoutant qu'il s'agit de l'aboutissement d'un travail de longue haleine auquel la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI) a contribué depuis 2009. "Pour garantir le succès de ce nouveau règlement, l'administration publique doit obligatoirement s'en approprier le contenu et mettre en place les structures adéquates à même de favoriser le bon fonctionnement de ce nouveau dispositif", a-t-il estimé. M. Bouhaja, qui a rappelé les principaux apports de ce règlement, a relevé que cette rencontre ambitionne de rendre plus claires les dispositions de ce nouveau texte et de sensibiliser l'administration aux inquiétudes des opérateurs pour pouvoir mieux répondre à leurs attentes. A travers l'organisation de cette rencontre, l'ALPI-Marrakech, une des 18 associations régionales de la FNPI, veut consacrer la vision qu'elle prône et qui est fondée sur la simplification du cadre juridique et réglementaire de la profession et sur l'amélioration des conditions d'investissement dans le secteur.