La situation pluviométrique au niveau des bassins versants du Tensift, du Ksob et Igouzoulenne, a été globalement déficitaire durant le semestre septembre 2013-février 2014 de l'année hydrologique 2013-2014, tant par rapport à la même période de l'année précédente que par rapport à la même période d'une année normale. Selon un rapport de l'Agence du bassin hydraulique du Tensift, le cumul des précipitations dans le Bassin du Tensift, durant la même période, a varié entre 279,2 mm à la station Aghbalou dans le bassin d'Ourika (Province d'Al Haouz) et 85,8 mm à la station Abdala sur l'oued Tensift (province de Chichaoua), enregistrant un déficit moyen de 6 pc par rapport à la normale et de 10 pc par rapport à la même période de l'année précédente. Dans le bassin du Ksob, le cumul des précipitations a varié, durant la même période, entre 131,2 mm à la station Admana et 105 mm en amont du bassin à Igrounzar, soit un déficit moyen de 50 pc par rapport à la normale et 45 pc par rapport à la même période de l'année précédente, précise le rapport. S'agissant du Bassin d'Igouzoulene, le cumul des précipitations a varié entre 90,7 mm à la station Azrou et 75,6 mm à la station Igouzoulene, soit un déficit moyen de 60 pc par rapport à la normale et de 51 pc par rapport à la même période de l'année précédente. Selon le même rapport, le cumul des apports d'eau aux barrages Yacoub El Mansour, Lalla Takerkoust, Hassan 1er et Sidi Driss, s'élève à 116,37 M m3. Ces apports sont déficitaires de 63 pc par rapport aux apports d'une année normale et de 53 pc par rapport à ceux de la même période de l'année hydrologique 2012-2013. Pour ce qui est de la situation des réserves d'eau stockées dans les retenues des barrages, le rapport de l'Agence du bassin hydraulique du Tensift indique que le volume d'eau stocké, à fin février 2014, dans les retenues des cinq barrages: Yacoub El Mansour, Lalla Takerkoust, Abou El Abbas Essabti, Sidi Mohamed Ben Slimane Jazouli, Hassan 1er et Sidi Driss s'élèvent à 170,03 M m3, correspondant à un taux de remplissage global de 41,28 pc contre un taux de remplissage de 52,68 pc à fin février 2013. S'agissant de la situation des eaux souterraines, le rapport indique que la plupart des nappes d'eau souterraine ont connu une forte baisse de niveau piézométrique, due à la faible pluviométrie et par conséquent à la diminution de l'infiltration et à l'augmentation du pompage.