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Vers une nouvelle guerre de Crimée : les origines du conflit
Publié dans L'opinion le 04 - 03 - 2014

Malgré la déchéance du président pro-russe Ianoukovitch, les tensions en Ukraine persistent. Le conflit entre pro-européens, actuellement à la tête du pays, et partisans de la Russie, s'est déporté en Crimée. Péninsule de 2 millions d'habitants, c'est la seule région d'Ukraine où la minorité russe est majoritaire. Jeudi 27 février, les tensions sont montées d'un cran. Une centaine d'hommes armés ont envahi le bâtiment du Parlement de Crimée, tandis que des forces pro-russes prenaient possession des deux principaux aéroports de la région. Le Sénat Russe a voté, samedi, une résolution autorisant l'exécutif a déployé la force armée en Crimée. Une dangereuse escalade
Ottomane jusqu'au XVIIIe siècle puis russe depuis sa conquête sous Catherine II, cette péninsule est rattachée à l'Ukraine en 1954 alors que le pays faisait partie intégrante de l'URSS. Retour sur les origines du conflit en images...
La Crimée dans l'histoire
Presque entièrement entourée par la mer Noire, la Crimée, qui a longtemps abrité de riches comptoirs commerciaux grecs, puis génois, était sous la domination de khans d'origine mongole, vassaux de l'empire ottoman à la fin du moyen âge. En 1783, la Russie de Catherine II en fait la conquête. La région devient la porte d'entrée de l'empire vers les mers chaudes, et le point de départ d'une politique expansionniste dirigée vers Constantinople, coeur du monde orthodoxe. L'empire Ottoman, en plein déclin, décide en 1853, avec le soutien de la France et de la Grande-Bretagne, de mettre un coup d'arrêt à cette politique en attaquant la péninsule. C'est la guerre de Crimée. Le conflit, très meurtrier, se solde par une cuisante défaite russe. Mais la péninsule reste néanmoins sous l'autorité du tsar.
Le rattachement à l'Ukraine
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la péninsule, avec son bord de mer et son climat doux, devient une terre de villégiature pour l'aristocratie russe. La zone sera aussi le point de passage obligé de nombreux candidats à l'exil après la Révolution d'Octobre qui marque la naissance de l'URSS. En 1954, Nikita Khrouchtchev, lui-même d'origine ukrainienne, cède la Crimée à l'Ukraine, pour fêter le tricentenaire du traité de Pereïaslav signé en 1654. Depuis cette date et jusqu'à l'indépendance de l'Ukraine, les deux pays n'en formaient qu'un. Le don de la Crimée à une république soeur au sein de l'URSS était censé souligner une entente parfaite vantée par la propagande. Mais en 1991, quand le bloc soviétique se disloque, l'Ukraine devient indépendante, emportant dans son divorce avec la Russie, la Crimée, principalement russophone.
Une Crimée autonome
Du fait de sa spécificité russe, la République autonome de Crimée jouit d'un statut spécifique au sein de l'Ukraine. Elle est autonome sur le plan budgétaire et elle dispose de sa propre Constitution, entrée en vigueur en 1999.
Le port de Sébastopol, où stationne la flotte de la mer Noire de la marine russe, bénéficie au sein de la Crimée d'un statut spécial. Son maire n'est pas élu, mais désigné par les autorités de Kiev. Économiquement et culturellement, l'emprise russe est forte sur la ville qui compte 2 millions de russophones.
Un risque de sécession
Depuis le 27 février, le drapeau russe flotte sur le Parlement de Crimée. Une action d'éléments pro-russes qui fait craindre à la communauté internationale un risque de sécession de la péninsule. L'armée ukrainienne a été mise en état d'alerte après que la Chambre haute du parlement de Russie a approuvé samedi 1er mars 2014 le déploiement de forces armées en Crimée. Sur le front diplomatique, la plupart des puissances occidentales se sont exprimées pour le respect strict de la souveraineté de l'Ukraine sur la Crimée.


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