Les succès apprivoisent les publics. Les buts atteints apaisent les esprits. Mais en satisfaction ne doit en aucun cas être mère de negligence. Disons plutôt que la vigilance garantie la perseverance. C'est le cas de le dire concernant le DHJ qui, après son dernier exploit, vit encore sa cuite d'euphorie au point de ne guère s'apercevoir que les ballons rapiécés affectés à sa pépinière (minimes, cadets et juniors) sont assez défectueux, pour dénoncer l'arbre qui... cache la forêt. Ce triste constat, tout le monde l'a malheureusement fait dimanche au moment où les jeunes du DHJ évoluant au championnat de la zone Sud, recevaient ceux de la Jeunesse Chabab Massira de Lâayoune (JSM). Si les jeunes honorent par leur contrat (2 victoires en faveur des cadets et minimes du DHJ contre la JSM, respectivement sur les scores de (2-0) et (3-1) ), il semble que ce n'est malheureusement pas le cas pour les dirigeants. En effet, après le match des juniors (1-1), et à défaut de ballons non conformes (défectueux par l'usure au point d'être rapiécés), le public n'oubliera jamais l'image de ce manager du club de la JSM (voir notre photo), venu proposer à l'arbitre de jouer le reste des rencontres avec de vrais ballons .....Voilà où nous en sommes aujourd'hui !!! Pire encore, après leurs matches, les jeunes du DHJ n'ont eu même pas droit à un petit sandwich, c'est presque incroyable me direz-vous, mais c'est hélas vrai ! Sans parler du manque flagrant du matériel de travail et d'équipements sportifs appropriés, que ce soit pour le staff technique ou pour les joueurs, d'un entretien adéquat pour l'unique terrain synthétique (arrosage, éclairage public, etc.), de petits gestes de motivation et d'encouragement pour ces jeunes, surtout en cas de victoires à l'extérieur, l'on peut s'accorder de dire aujourd'hui que les jeunes du DHJ se morfondent en silence dans une négligence criarde... La situation interpelle plus que jamais les dirigeants du DHJ. C'est un clin d'oeil à M. Kabil, président du Difâa, et à ses assistants, Abdellatif Moktarid, Fouad et Abbas Maskout et Haj Abou Al Faraj! A suivre...