L'envoyé personnel du secrétaire général de l'ONU pour le Sahara, Christopher Ross, est arrivé vendredi à Laâyoune. A cette occasion, M. Ross tiendra des rencontres avec les autorités locales, les élus, les chioukh des tribus sahraouies et des acteurs de la société civile. L'envoyé personnel du SG de l'ONU, avait eu des entretiens avec le chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane, le président de la Chambre des représentants Karim Ghellab, le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar. Cette visite au Maroc s'inscrit dans le cadre de la tournée que M. Ross effectue dans la région. Arrivé vendredi soir à Laâyoune, la principale ville de l'ancienne colonie espagnole, M. Ross a rencontré samedi des responsables marocains, dont le préfet Khalil Dkhil, pour évoquer la proposition marocaine d'autonomie ainsi que les mécanismes "susceptibles de trouver une solution rapide au conflit". L'émissaire de l'ONU n'a fait aucune déclaration publique depuis le début de cette tournée. Mardi à Rabat, il s'est entretenu avec le chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, le président de la Chambre des représentants Karim Ghellab, le président de la Chambre des conseillers, Mohamed Cheikh Biadillah et le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Salaheddine Mezouar. M. Ross était attendu aussi dans la ville de Smara, pour rencontrer des chefs de tribus sahraouies et des membres de la société civile, avant de quitter le Sahara aujourd'hui lundi pour se rendre en Algérie, en particulier dans les camps de réfugiés sahraouis à Tindouf (sud-est). Il s'agit là de la troisième visite de terrain de M. Ross, envoyé personnel de Ban Ki-moon depuis 2009. L'an dernier, le Maroc lui avait un temps retiré sa confiance en l'accusant de "partialité". Des consultations sur la question sont prévues le 30 octobre au Conseil de sécurité de l'ONU. En mars, M. Ross avait estimé que la résolution de ce conflit était "plus urgente que jamais", compte tenu de l'instabilité croissante au Sahel. Le Maroc, propose une large autonomie sous sa souveraineté. Les Nations unies comptent une mission, la Minurso, qui surveille le cessez-le-feu depuis 1991. Lors de sa dernière prolongation, en avril, Washington avait proposé d'élargir le mandat de la Minurso aux droits de l'Homme, mais le Maroc s'y était vigoureusement opposé.