Ce week-end sera dominé par les quart de finale de la Coupe du Trône, une compétition qui a toujours gardé un cachet exceptionnel, huit clubs (toutes divisions confondues) affichent les mêmes ambitions au coup d'envoi, à savoir une place en demi-finale. A Béni Mellal, la ville vit à l'heure de ce grand événement sportif, avec le grand choc qui mettra aux prises le Raja de Béni Mellal au Widad de Fès pour le compte des quart de finale de la Coupe du Trône. Tout concourt pour faire de cette journée sportive un succès total... le prestige de la compétition, l'engouement populaire, l'ambiance de liesse qui accompagne toujours cette compétition prestigieuse, et la valeur des deux équipes. Ce sont autant d'atouts, qui vont contribuer à cette réussite. Un favori ? Même si les Mellalis partent avec un avantage certain, celui de jouer à domicile, il serait prématuré d'émettre des pronostics, car tous les clubs qualifiés à ce tour, sont tous motivés et décidés à réaliser une victoire pour une place dans le carré d'as d'une compétition aussi relevée. Le Raja de Béni Mellal, relégué cette saison en Botola 2, semble avoir l'ambition d'assurer le retour parmi les grands. Les premiers résultats sont des prémices encourageantes sur le plan technique. Malgré cet incident de parcours survenu au sein du comité de gestion après les démissions du président et de l'ex trésorier général à cause de cette fameuse affaire de l'endossement de chèques dans la confusion (voir notre édition du 5 octobre 2013). Réuni le comité semble avoir décidé de charger l'ex président Haj Hassan Arbaoui de gérer provisoirement les affaires du club jusqu'à la tenue d'une assemblée générale extraordinaire qui s'impose dans les meilleurs délais. En attendant, le comité a pris la décision de régulariser la situation matérielle des joueurs, à la veille de ce choc, du moins salariale pour les deux mois de septembre et octobre, avec la promesse de leur verser les cinq primes encore en suspens. Ce qui a permis aux joueurs de reprendre les entrainements, mardi dernier, dans une bonne ambiance, décidés à réussir leur sortie face au Widad de Fès qui semble avoir du mal, du moins en ce début de saison, à décoller. Puisqu'ils furent abandonnés, nous dit-on, par leur président et presque « trahis » par leur entraineur Fathi Jamal, pour sombrer dans les méandres du bas tableau. Les hommes d'El Achhabi n'auront pas le droit de se laisser aller à un optimisme béat ou un excès de confiance. Une opportunité donc pour espérer une présence en demi-finale pour la quatrième fois, après une absence de 18 ans. Les Mellalis ont donc toutes les cartes en leurs mains pour terminer le match sur une bonne note. A condition qu'ils fassent preuve de rigueur, de hargne et de réalisme. Car, ils savent mieux que quiconque, que les Fassis, malgré la brouille qu'ils traversent, ne se présenteront guère en victime expiratoire. Dame coupe réservant toujours des surprises. Une chose est sûre, le match qui se jouera dans un chaudron, fera surement recette au grand plaisir du trésorier Salah Gountiti.