La police française avait arrêté le champion olympique marocain Khalid Sekah, avant de le relâcher sous caution. Il fait l'objet d'un mandat de recherche international lancé par Oslo. Seuls des tribunaux, et des tribunaux indépendants, doivent être habiletés à fouiner dans les entrailles des relations entre Sekah et son ex-épouse norvégienne avec laquelle il a eu deux enfants. Comme souvent dans les mariages mixtes, la relation commence par une idylle qui relève du conte de fées avant de s'achever dans le déchirement des conflits sociétaux et culturels. Comme toujours, les enfants sont les premiers à en faire les frais. Compliquée, cette histoire devrait trouver une médiation hors sentiers battus. Ni la Norvège ne fait confiance au Maroc ni le Maroc ne pourrait créditer la Norvège d'une quelconque bonne foi. Les autorités norvégiennes ne sont aucunement en droit de demander l'extradition de Khalid Sekah et la France doit bien considérer la complexité de la situation avant de commettre l'irréparable au nom d'une quelconque «fraternisation» occidentale. S'il y a quelqu'un à déférer devant la justice ce sont bien les services de la Norvège et les responsables de sa représentation au Maroc qui ont violé tous les usages en la matière. Sans égard pour la souveraineté du pays hôte, ils ont assuré aux barbouzes norvégiennes couverture diplomatique et appui logistique. Renouant avec les traditions vikings de pillage et de piraterie, ils avaient attaqué le domicile de Sekah, agressé l'athlète marocain et enlevé ses enfants qu'ils ont exfiltrés en empruntant les chemins des trafiquants de drogue. Toute civilisation qui aurait rompu avec la barbarie, placerait le mafieux Etat norvégien au ban de la communauté et au banc des accusés pour agression contre la souveraineté marocaine. * Texte repris du journal électronique Quid.ma