SM le Roi Mohammed VI préside aux destinées d'un processus de réformes avant-gardistes, entamé depuis l'accession du Souverain au Trône, et qui a culminé par le plébiscite populaire de la nouvelle constitution, dans un contexte arabe tourmenté et en proie aux doutes et à la violence, écrit vendredi le magazine américain The National Interest. "Le Roi Mohammed VI a initié un vaste chantier de réformes ayant consolidé les fondements démocratiques du pays, élargi les espaces d'expression et donné lieu à une réforme constitutionnelle substantielle", souligne la publication américaine dans une analyse sur les derniers développements que connait la région du Moyen-Orient et d'Afrique du nord. Les réformes politiques continuent de "progresser" sur la bonne voie dans le Royaume et font l'objet d'une "adhésion et d'un consensus" populaires qui contrastent avec les difficultés que vivent certains pays de la région où les soulèvements le disputent à l'insécurité et à la violence, relèvent les auteurs de cette contribution, Ahmed Charai et Joseph Braude, respectivement membre du conseil d'administration du think tank américain Center for Strategic and International Studies (CSIS) et spécialiste de la région MENA. The National Interest souligne, dans ce cadre, que le Maroc se distingue par l'institution de la Commanderie des croyants qui "protège la tradition d'un Islam tolérant, cachet distinctif du Maroc depuis des siècles, et qui constitue en même temps un rempart contre la radicalisation et toutes les formes d'extrémisme". C'est dans cet esprit que le Maroc a toujours été un creuset de tolérance et de coexistence des religions et des cultures, note le magazine US, rappelant que feu SM Mohammed V, dans un épisode marquant de l'histoire du Royaume, s'était opposé au nazisme et aux lois scélérates de Vichy, en gardant son sous aile protectrice quelque 200 mille marocains de confession juive. Cet esprit d'ouverture et de coexistence s'est exprimé, encore une fois mercredi dernier à Fès, à travers l'inauguration, après restauration, de la synagogue "Slat Alfassiyine", qui est "une leçon du Maroc au 21è siècle" comme l'avait souligné le chef du gouvernement, M. Abdelilah Benkirane, fait observer en outre The National Interest. La cérémonie d'inauguration de cette synagogue, placée sous le Haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, a réuni plusieurs personnalités marocaines et allemandes, des dignitaires religieux musulmans et juifs, des élus et des intellectuels, rappelle-t-on. Situé au célèbre quartier El Mellah, ce haut lieu de la culture juive est un important monument de la médina Fès, classée patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.