« Bonjour, Il n'y a pas d'anguille sous roche...Je suis désolé car vous n'avez qu'à consulter le site web de la FRMBB pour constater de visu la mouture du projet officiel des statuts adoptés lors de l'AGES du 9 décembre 2012...comme vous le savez, je ne suis pas le genre qui polémique...Et ton acharnement met de l'huile sur le feu...Quant au tournoi de l'amitié, l'initiative de son organisation est louable mais ses organisateurs ne se sont même pas fait la peine pour l'organiser sous l'égide de la FRMBB...Quand des gens défient une institution et crachent sur elle, c'est quoi ça pour toi si ce n'est pas l'anarchie...Trop de susceptibilités dans tes réactions viscérales...il y a une justice au Maroc et celui qui doute de la légalité, il n'a qu'à recourir à la justice pour avoir gain de cause...Lorsqu'on ne respecte pas les institutions et on s'offre le luxe de clouer injustement les dirigeants, est-il possible de discuter avec des apprentis sorciers? Est-il possible de trouver des solutions avec des gens qui cherchent par tous les moyens à démolir au nom d'une soi-disant légitimité ? Peut-on tirer sur une ambulance ? Le sport est l'apanage des nobles et non des diffamateurs ou des démolisseurs... Bien cordialement. Dr Mohamed FOUAD AMAR » Monsieur, le Président par intérim de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball : Aujourd'hui, le basket-ball national, se résume en un seul mot « Malade ». Pour la deuxième fois en deux jours, via ma boîte électronique, le président par intérim de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, cherche une nouvelle fois, c'est son droit, de nous rappeler que « le sport et l'apanage des nobles et non des diffamateurs ou des démolisseurs ... ». Mais au moment où les machines électroniques remplacent les cerveaux humains, et au moment où les progrès bouleversent notre vie quotidienne, il est regrettable de voir la famille de basket-ball national, qui se compose de trois divisions masculines et deux divisons féminines, avec pas plus de 14000 licenciés pour 95 ou 100 clubs, est dans l'incapacité de régler les petits ennuis d'ordre juridique et administratif. Si le Dr Mohamed Fouad Amar, que lorsqu'on évoque le retour à la légitimé juridique et administrative de l'institution fédérale, de la présence irréelle de certains membres du bureau fédéral, le mutisme du président élu de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball, le qualifie d'acharnement mettant ainsi de l'huile sur feu, ou des apprentis sorciers... Il y a de quoi de perdre son Latin. Pour moi, Saïd B. Cherki, dans une discipline où je vis depuis 1964, l'année où j'ai eu ma première licence de basketteur au sein du Maghreb Sportif de Rabat, et dans une fonction de correspondant depuis 1992 au sein du journal « L'Opinion », et par la passion qui m'anime pour la balle au panier, il est de mon devoir d'informer l'opinion publique sur ses péripéties, et tant que mon cœur battra, je le ferai fidèlement, avec l'espoir de voir un basket limpide, pour un rayon de soleil illuminant les esprits, pour un basket-ball national à faire rêver grands et jeunes, des idées pour une amitié fidèle. Depuis la première gazette au début du 17ème siècle, le journaliste a tellement évolué avec une technique basée sur la technique de la vitesse informatique. Un métier où l'objectivité reste le mot clé d'une profession de critique, un mot le plus souvent balloté par les réactions des uns et des autres, leur manière de voir, d'entendre, de comprendre et d'analyser. Il faut dire, que la liberté de presse reste certainement un des plus sûrs garants de la liberté tout court. Les dictateurs et les états totalitaires le savent bien, qui mettent sous l'éteignoir immédiatement, par la censure ou la suppression pure et simple, journaux et journalistes. Si, le Dr Mohamed Fouad Amar, président de la Fédération Royale Marocaine de Basket-ball par intérim, pense que je mets l'huile sur le feu, il se trompe, car la grandeur d'un métier est peut-être avant tout d'unir les hommes ! Et là, j'ai toujours dit qu'il faut mettre fin à la crise, qui va prôner le calme entre les deux parties pour enterrer la hache de guerre, pour un fonctionnement normal du basket-ball national, le retour du bon sens, et que j'avais du mal à envisager une séparation qui couperait la famille du basket-ball national en deux. Et puis de quelle ambulance parle le Dr Mohamed Fouad Amar ? A ma connaissance, sur l'esplanade, et sans aucun doute, c'est celle qui transporte le basket-ball national. Puisqu'on connaît le malade, pourquoi tarde-t-on à lui prescrire un bon remède pour qu'il reprenne des forces. Malheureusement, pour l'instant, on attend toujours, le prescripteur, celui qui se décidera à distribuer les remèdes. Docteur, Ne crois pas que je veuille t'enseigner ta profession : Ce serait présomptueux, ou t'attaquer : Ce serait maladroit, mon souhait, et celui des amateurs de la grosse balle orange, est que tout simplement le basket-ball national retrouve le droit chemin, et l'union de ses composantes. Tout le reste ce n'est que perte de compétitivité, la dégradation d'une discipline jadis celle des intellectuels.