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A la galerie Mohamed Drissi à Tanger
Trois artistes, vus par un poète
Publié dans L'opinion le 12 - 10 - 2012


Khalid Chakour :
Après des études à l'Ecole supérieure des beaux Arts de Scan Carlos à Valence, il s'est perfectionné dans les techniques de la peinture à l'huile et a participé à de très nombreuses expositions en Espagne et au Maroc.
L'artiste a acquis une solide réputation de peintre figuratif, avec la particularité de fusionner les influences occidentale et orientale dans ses œuvres, illustrant ainsi la singularité picturale de la région Nord. Les couleurs méditerranéennes sont présentes, mais la netteté de ses personnages et de ses scènes rurales, bien installés et reproduits dans ses tableaux, peut rappeler le travail détaillé et puissant de l'école espagnol. Pas de superflu, les couleurs matérialisent les formes, elle –mêmes clairement délimitées par un trait sombre –clair. Ainsi composée, chacune de ses toiles force l'émerveillement, et l'on sent qu'au-delà de l'aisance du peintre, la lumière méditerranéenne cerne sans effort le sujet représenté, lui donnant une densité et une intensité vibratoire et chromatique qui charment le regard.
Youssef El Hadad :
c'est un artiste qui ébauche la profondeur grâce à la figure de fond et donne à la matière la possibilité de contourner les esquisses qui portent la toile. La matière prend possession de l'œuvre d'art à travers des superpositions qui ne se voient pas à l'œil nu mais qui trouvent dans l'espace une disposition originale des plans. Les figures se séparent en profondeur grâce à la projection d'interférences associées à des symétries diagonales. Les distances produisent une tension visuelle comparable à un point qui se perdrait dans l'horizon en donnant à la ligne droite une perception courbée. L'aspect tridimensionnel entraîne un effet visuel permettant à la figure de se libérer de sa propre image et de générer une espèce de déconstruction, ce qui amène le spectateur à discerner la lumière des objets s'infiltrant dans différents plans et produisant une transparence entre les différentes couches des textures obtenues par dégradation. Englobant toutes formes d'interprétations, l'oeuvre de Yousef El Hadad possède cette qualité authentiquement imprévisible qui signale toujours la présence d'une imagination "vivante" ...
Mohammed Ghouzoula :
c'est un sculpteur qui, avec sa dernière expérience, à fruit d'inlassables recherches, se place au seuil d'une nouvelle forme d'expression. Ses nouvelles sculptures sont composés de métal est constituées essentiellement et simplement de débris d'appareils mécaniques ou électriques ramassés au hasard afin de leur donner une autre vie... Pour lui, l'homme n'est plus un habitant du monde mais une ombre, un croquis profilé qui nous annonce une nouvelle manière d'appréhender les choses et le monde. Le monde d'aujourd'hui a laissé de l'homme l'idée floue d'un être destiné à la transparence, à l'inassimilable. Si, d'une part l'homme est devenu invisible, la réalité s'est transformée, de l'autre, en une simple sensation. Le paradoxe proclame dans ses sculptures le point de rencontre d'affinités modernes et traditionnelle. Les objets découvrent une autre façon d'être dans la dynamique des profondeurs et le spectateur se voit poussé, dans cette vision plastique, vers une conscience qui émerge peu à peu afin d'interroger notre histoire.
Pour conclure, ces trois artistes Tétouanais sont des spécialistes des figures et des paysages .Ils nous racontent la vie quotidienne de leur région. C'est pour nous dire aussi qu'il y a dans leur langage plastique, un vocabulaire qui nous invite à définir la condition humaine à partir des êtres et des choses , dans leur contexte historique, comme nous pouvons le constater dans leurs œuvres.


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