Les habitants du célèbre quartier Diour Jammâ, où ont grandi de nombreuses figures emblématiques qui ont jusque là animé la scène politique, culturelle et sportive, ont été dernièrement choqués de voir émerger un parking privé dans le quartier et plus précisément sur l'avenue Hassan II, à quelques mètres d'un établissement hôtelier. « Le malheur est que ce parking ne profite pas aux habitants, mais est réservé à une société privée de transports, et les travaux y ont été effectués aux frais des contribuables et par les soins des services municipaux » proteste un habitant. Le même scénario s'est répété au quartier de l'Agdal sur la rue Tazeka. Et ce, au profit d'un commerce ‘laiterie' au détriment des piétons qui se voient contraints d'utiliser la chaussée, toujours aux frais des contribuables. Ces agissements parmi tant d'autres posent l'incontournable question relative à la gestion de la voirie publique. Sachant que de nombreuses ruelles situées dans des quartiers de la ville devraient faire l'objet de travaux de terrassement. Par ailleurs, il est à relever que de nombreux dos d'ânes poussent dans le quartier de l'Agdal et ailleurs de manière anarchique, voire illégale, causant des désagréments inutiles aux automobilistes et dégâts à leurs véhicules. A noter également que des particuliers installent des panneaux interdisant le stationnement devant leurs locaux professionnels, notamment des salons de coiffure et d'esthétique, sans avoir au préalable respecté la législation en vigueur en se faisant délivrer une autorisation. L'intervention des autorités locales est nécessaire pour remettre les pendules à l'heure en procédant à une enquête ou plusieurs afin de déterminer la responsabilité concernant ces dépassements. Aussi, le Conseil de la ville devrait débusquer le ou les conseillers qui seraient impliqués dans ces passe-droits auxquels un terme doit être mis sans plus attendre.