Ce mercredi, c'est la rentrée des classes. C'est la reprise, également, chez le bureau fédéral de la FRMT qui est convoqué, cet après-midi, au siège de la S.N.R.T, sur ordre de son président Fayçal Laraïchi. Par manque de communication, on ne connaît rien sur l'ordre du jour, si ce n'est la préparation de la future assemblée générale extraordinaire où il sera question de l'approbation des nouveaux statuts et leur conformité avec la loi n° 30-09 relative à l'éducation physique et aux sports, promolugée par le Dahir n°1-10-150 du 13 Ramadan 1431 (24 août 2010). En effet, toutes les fédérations doivent adopter et harmoniser ses statuts en conformité avec la loi suscitée sous réserve de leur approbation par le ministère de Tutelle. De ce côté-là, la FRMT aurait reçu le feu vert pour passer l'exécution en commençant par l'envoi des nouveaux textes aux clubs pour études et approbation lors de la prochaine A.G.E qui va précéder l'assemblée générale ordinaire pour l'élection du nouveau bureau fédéral. Selon les nouveaux statuts, le «B.F» sera composé de : A) 13 représentant des clubs, en exercice ou ayant dirigés pendant au moins deux années au sein d'un club affilié à la FRMT et disposant d'un casier judiciaire vierge. B) 2 représentants des joueurs de haut niveau ou ayant eu un classement ATP ou W.T.A. C) 1 représentant des entraîneurs Marocains de tennis en exercice et justifiant du diplôme de 2ème degré au moins. Ce bureau est élu par l'assemblée générale pour une durée de quatre (4) ans au scrutin de liste majoritaire. Outre ces membres, il y aura la nomination du secrétaire général qui peut être engagé sur la base d'un contrat et aura à gérer entre autres toute l'administration de la FRMT et la gestion du patrimoine et des ressources de la FRMT. C'est le maître absolu derrière le président. Ceci dit, la réunion d'aujourd'hui ne manquera pas de passer en revu les derniers dénouements qui ont marqué le tennis national en commençant, surtout, par cette fameuse affaire de la «Coupe du Trône» qui a défrayé la chronique par l'abus de pouvoir d'un membre fédéral qui a déployé tous les moyens pour aboutir à ses fins et «offrir» à son club cette coupe qui s'est jouée comme il la voulait entre son association et ses alliés qui n'étaient là que pour compléter le décor. Nous y reviendrons en détails. Une coupe qui a été «volée» aux deux clubs qui devaient, normalement, la disputer, à savoir l'U.S. Cheminots et le Wifaq selon le règlement 2011/2012 en vigueur. Ces deux associations qui ont, beau, écrit au président Laraïchi sans recevoir la moindre réponse. Devant cette «injustice», nous croyons savoir que les deux clubs auraient, déjà, leur idée en tête pour contrecarrer cette «mascarade» qui ne fait, nullement, honneur au tennis national, encore moins à ses dirigeants victimes des agissements de leur membre qui se croit au dessus de la loi. Au fait, au risque de nous répéter, pourquoi les grands clubs n'ont pas pris part à cette «coupe» (version ACSA) pour ne citer que le RUC, le COC, l'USCM, le Wifaq, le Riad, le R.T.C.MA le S.M le RTC Fès, le T.C. Fassi, le T.C. Kénitra... C'est tout simplement, par protestation contre cette nouvelle formule, «made in...», ou par solidarité avec les deux clubs lésés. Ça devrait, quand même, faire réagir le reste de l'équipe du président Laraïchi qui, par son mutisme, s'est déclaré partie – prenante dans cette malheureuse affaire qui n'a fait que «déchirer» la famille du tennis national à quelques jours de l'A.G.E et de l'A.G.O.