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Communiqué du Comité exécutif du Parti de l'Istiqlal Le Comité salue le discours royal à l'occasion de l'anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple et s'engage à contribuer à la mise en œuvre de sa teneur
Il prend acte de l'importance des assurances du S.G. de l'ONU et réaffirme que la proposition d'autonomie reste le cadre idéal pour parvenir à une solution politique permanente Le Comité exécutif du Parti de l'Istiqlal a tenu, lundi 27 courant au soir, sa réunion ordinaire sous la présidence de M. Abbas El Fassi, Secrétaire Général du parti, qu'il a entamée par la récitation de la Fatiha à la mémoire de feu Mohamed Alaoui Titna, membre du Comité central du parti et du Bureau exécutif de l'UGTM, avant d'examiner un ordre du jour comprenant des questions politiques et organisationnelles. Le Comité s'est tout d'abord attardé sur le discours de SM le Roi Mohammed VI à l'occasion de l'anniversaire de la Révolution du Roi et du Peuple dont il a salué l'importante teneur et qui a traité de questions qui occupent une place prépondérante dans les préoccupations de l'opinion nationale, et en particulier, celles de l'éducation, l'enseignement, la jeunesse, la culture et de nos compatriotes résidant à l'étranger. Le Comité a ainsi exprimé l'entière disposition de l'ensemble des istiqlaliennes et istiqlaliens à fournir tous les efforts requis en vue de concrétiser l'adhésion à la teneur de cet important discours et a engagé, par la même occasion, tous les acteurs, gouvernement, institutions constitutionnelles, professionnelles et autres, à s'y impliquer et à placer les chantiers de réformes de l'enseignement, de la culture et des jeunes en tête des programmes des politiques publiques. Le Comité a, d'autre part, examiné les derniers développements de la question de notre intégrité territoriale et pris acte de l'importance des assurances du Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki Moon, notamment en ce qui concerne l'engagement des Nations Unies à respecter les conditions de médiation impartiale et son attachement à trouver une solution politique acceptable par toutes les parties, et réaffirme, à cette occasion, que la proposition d'autonomie dans le cadre de la souveraineté du Maroc constitue le cadre idéal pour parvenir à une solution politique permanente et acceptable de tous. Le Comité exécutif, tout en enregistrant l'importance de la visite d'une délégation américaine des droits humains dans les provinces du Sud, conduite par la présidente de la Fondation Kennedy pour les droits de l'Homme, visite qui s'est déroulée dans un climat très normal malgré les tentatives de certaines parties de remonter les citoyens, espère néanmoins que ladite fondation fasse montre d'objectivité et d'intégrité, ce dont elle s'est départie à plusieurs reprises par le passé, et ce, en rédigeant un rapport humanitaire et non pas politique. Il espère aussi que la Fondation Kennedy accorde la même attention et le même intérêt à la situation des droits de l'Homme dans les camps de Tindouf où ils sont dangereusement bafoués et font l'objet de violations gravissimes de la part des milices affidées au Polisario et des services de renseignement militaires algériens, lesquels musèlent les libertés de mouvement, de voyage, d'expression et autres libertés individuelles et collectives. Le Comité a, ensuite, accordé suffisamment d'attention au rapport de la commission parlementaire d'enquête sur l'Office de Commercialisation et d'Exportation à la lumière de celui qui lui a été soumis à ce sujet. Le Comité attire ainsi l'attention sur l'extrême gravité des tentatives d'instrumentalisation d'outils constitutionnels à des fins polticiennes étroites au service de l'agenda d'une partie bien déterminée . Le Comité exécutif affirme, à ce propos, que ce rapport de la Commission parlementaire d'enquête sur l'OCE est entaché de graves violations, et a passé sous silence la véritable et la plus grande partie de la corruption et de la prévarication qu'a connues cet établissement. Le Comité exécutif craint que la vraie finalité de la constitution de cette commission n'ait été, à l'origine, motivée que par le souci de couvrir les vrais corrompus à travers la suspension de la procédure judiciaire décidée par le précédent gouvernement qui avait, alors, soumis le dossier dans sa totalité à la justice à la lumière des conclusions de l'Inspection Générale des Finances (IGF). Le Comité exécutif s'étonne, à cet effet, que des personnes ayant eu dans le passé des transactions financières et commerciales avec l'OCE et pouvant faire l'objet de questionnement et d'enquête aient fait partie de ladite commission parlementaire, de même qu'il rejette avec mépris la tentative d'impliquer et de souiller certaines personnes que les responsables de la commission ont tenu à citer, non sans perfidie et après en avoir choisi les noms à seule fin de porter atteinte au Parti de l'Istiqlal, alors qu'ils ont pris soin de ne citer d'autres que de façon anonyme, évité de citer d'autres encore ou carrément à passer d'autres sous silence. Le Comité exécutif tient, ici, à réitérer sa solidarité avec la famille Kayouh que les responsables de la commission ont tenté de trainer dans la boue. Le Comité exécutif, tout en attirant l'attention sur ces violations, transgressions et autres encore et dont l'opinion publique a eu connaissance, réclame en même temps un traitement judicaire d'urgence de l'affaire tel qu'initié par le précédent gouvernement en y incluant tous les documents, données et autres faits ou actes susceptibles de faire éclater toute la vérité et de permettre de sévir, par la force de la loi et du droit, contre quiconque convaincu de corruption en rapport avec cet établissement. Le Comité exécutif a examiné, par ailleurs, les résultats des travaux préparatoires des deux commissions chargées, l'une de vérifier la liste des membres du nouveau Conseil national et, l'autre, de définir la méthodologie de l'élection du Secrétaire général et des membres du nouveau Comité exécutif du parti lors de la session du Conseil national prévue le samedi 22 septembre à Rabat. Les membres du Comité exécutif ont, ainsi, pris acte de l'importance des travaux des deux commissions, ce qui est de nature à garantir les conditions d'honnêteté et de démocratie lors de l'élection de la nouvelle direction du Parti de l'Istiqlal.