La République Démocratique du Congo dénonce l'initiative unilatérale de l'Afrique du Sud et réaffirme son soutien à l'intégrité territoriale du Maroc    La République Démocratique du Congo dénonce l'initiative unilatérale de l'Afrique du Sud et réaffirme son soutien à l'intégrité territoriale du Maroc    La République Démocratique du Congo dénonce l'initiative unilatérale de l'Afrique du Sud et réaffirme son soutien à l'intégrité territoriale du Maroc    Dialogue social. Ce qui a été fait, ce qui reste à faire    Diplomatie. Le président irakien invite le Souverain au 34e Sommet Arabe ordinaire    Rabat accueille le siège permanent de l'Organisation africaine des institutions supérieures de contrôle des finances    Prix industriels. Mars sous le signe de la stabilité relative    Un expert chinois met en garde : les efforts des Etats-Unis pour relocaliser leur industrie manufacturière pourraient se retourner contre leur propre économie    Rabat accueille un dialogue stratégique de l'OTAN pour renforcer la sécurité régionale    La Chine renforce sa position dans le commerce mondial : les échanges commerciaux dépassent 43 000 milliards de yuans en 2024    Alger ne va pas adorer. La France soigne les Harkis    SM le Roi félicite l'équipe nationale féminine de futsal sacrée championne de la CAN 2025    L'ère des réalisations : le futsal féminin marocain décroche l'or africain grâce à une stratégie gagnante    Nouvelle crise à l'horizon entre Paris et Alger : la justice française maintient un diplomate algérien en détention dans l'affaire "Amir DZ"    Tchad-Cameroun. Un nouveau pont pour l'intégration régionale    Afrobasket Féminin. Les résultats du tirage au sort    Le Jardin Zoologique National de Rabat rejoint l'IAAPA    Le Maroc passe la qualité de ses plages au crible    Festival Huabiao du cinéma : un hommage aux chefs-d'œuvre chinois et à l'éclat des grandes stars    La Dolce Vita à Mogador : le cinéma italien à l'honneur lors de la 3e édition    Casablanca Music Week : Shaggy, Wyclef Jean, Gims et Dadju en tête d'affiche    Semaine de la synergie verte 2025, du 19 au 23 mai à Rabat    Akdital inaugure la Polyclinique Internationale de Laâyoune    Météo : Averses orageuses, chute de grêle et rafales de vent attendues au Maroc    Info en images. Education : 280.000 élèves abandonnent l'école chaque année    Exécution de la LF-2025 : un excédent budgétaire de 5,9 MMDH à fin mars (TGR)    Chambre des conseillers : Le projet de loi relatif à la fiscalité des collectivités locales approuvé    Morroco Now : Présentation à Madrid des opportunités d'investissement au Maroc    Formation aux métiers de la santé: un nouvel acteur entre en scène    Les prévisions du mercredi 30 avril    Les investissements touristiques continuent d'affluer à Taghazout    Maarif : un marché «conclu» avec brio pour 2,5 MDH    Des députés britanniques appellent Londres à reconnaître la marocanité du Sahara    Le Chef du gouvernement préside une réunion pour le suivi de la mise en œuvre de la feuille de route de l'emploi    CAN(f) futsal Maroc 25 / Ce mercredi : Soirée de la Finale !    1⁄2 Finale LDC UEFA : Barça vs Inter ou l'opposition entre deux styles à l'antipode !    1⁄2 LDC - Asie : Bounou éliminé !    Visas : TLScontact renforce ses mesures antifraude    Les ministres des Affaires étrangères des BRICS réaffirment depuis le Brésil leur engagement en faveur d'un monde plus juste face aux turbulences internationales croissantes    Dépenses militaires : Le Maroc poursuit la modernisation de ses forces armées    Décès de 8 migrants dans le naufrage d'une embarcation au large de Sfax    Le Maroc à l'honneur à la Foire de Paris, du 30 avril au 11 mai    Festival du Rire : Comediablanca investit le complexe Mohammed V    Festival Casablanca Music Week : l'été sera chaud !    Cinéma : Thunderbolts, qui protègera les Américains ?    USA/Immigration: Donald Trump signe un décret sur les « villes sanctuaires »    Panne d'électricité en Espagne: réunion extraordinaire du conseil de sécurité nationale    24 pays se donnent rendez-vous au STLOUIS'DOCS    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Etat de la population mondiale
Les facteurs influant sur la fécondité
Publié dans L'opinion le 11 - 08 - 2012

Le taux de fécondité, nombre moyen d'enfants qu'a une femme, n'est pas un simple baromètre qui permet de prévoir la croissance ou la réduction de la population. Il peut également être une mesure de la qualité de la vie des femmes, qu'elles n'aient pas d'enfants, ou qu'elles en aient quelques-uns ou beaucoup.
D'autres facteurs sont liés à cet indicateur de la taille des familles, de la population nationale ou de la population mondiale: santé, éducation, opportunités économiques, égalité des femmes et droit des femmes à décider du nombre d'enfants et de l'espacement des naissances, sans coercition de leur conjoint, de leur famille, de leur communauté ou d'une politique nationale.
Dans les pays développés, le taux de fécondité moyen est d'environ 1,7 enfant, soit moins que le taux de remplacement qui est de 2,1. Dans les pays les moins avancés, le taux de fécondité est d'environ 4,2 et il atteint 4,8 en Afrique subsaharienne. Au niveau mondial, toutefois, les taux de fécondité diminuent progressivement depuis le milieu du siècle dernier.
Chaque région et chaque pays possède des caractéristiques spécifiques qui influent sur le nombre d'enfants qu'ont les femmes.
Les faits indiquent que la réduction de la fécondité a, jusqu'ici, accéléré la croissance économique et réduit la pauvreté.
Les réductions de la fécondité ont été obtenues grâce à des améliorations de la santé reproductive, de la santé de l'enfant, de l'éducation et de l'autonomisation des femmes. Dans tous les pays, les parents ont décidé d'avoir moins d'enfants afin de pouvoir leur offrir de meilleurs chances.
Des taux de fécondité élevés peuvent s'accompagner de coûts élevés dans les domaines de l'économie, de la santé et de la société dans certains pays.
Au Mozambique, par exemple, « les taux de fécondité élevés sont un problème de santé publique », notamment dans le cas des mères dont les grossesses sont espacées de moins de deux ans et qui sont de ce fait affaiblies et plus vulnérables aux maladies. Les mères enceintes risquent de « ne pas avoir le temps de veiller à leur propre santé ou à celle de leurs autres enfants ». Et dans les régions rurales du Mozambique, en particulier dans le nord, ce sont les femmes qui sont chargées de tous les travaux agricoles et, si une grossesse ou une maladie les empêche de produire suffisamment de nourriture pour la famille, les enfants risquent de souffrir de la faim ou de malnutrition.
L'autonomisation des femmes en tant que condition essentielle pour amener les populations à se stabiliser d'elles-mêmes et pas sous l'effet d'exigences de l'Etat est également un thème central des mesures subséquentes et une pierre de touche de l'élaboration des politiques.
En parallèle à l'autonomisation des femmes, des hommes et de leur famille pour effectuer des choix judicieux et en matière de reproduction est venu s'inscrire l'engagement de la communauté internationale d'assurer, d'ici 2015, l'accès aux soins de santé reproductive, notamment à la planification familiale. Un tel accès a été reconnu comme une condition nécessaire au libre choix du nombre d'enfants et de mesures visant l'espacement des naissances. Un effet escompté de toute une série de mesure visant à autonomiser les individus, à promouvoir le développement, à améliorer la santé et à élargir l'accès à l'éducation, est que les taux de fécondité évolueraient pour se rapprocher du taux de remplacement de 2,1 enfants par femme (l'un de ces enfants étant une fille, future mère de la génération à venir).
En 2011, le monde n'est plus qu'à trois ans de la date butoir adoptée au Caire et à quatre ans de celle dont il a été convenu pour la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, lesquels fixent de nombreuses cibles et vue de l'amélioration des conditions de vie et du respect des femmes et des filles.
Certains pays atteignent certaines de ces cibles, mais l'accès à la planification familiale constitue une exception notable, de même que la garantie de l'exercice du droit des femmes à prendre elles-mêmes les décisions touchant à reproductive. On estime qu'aujourd'hui, dans les pays en développement, 215 millions de femmes en âge de procréer pratiqueraient la planification familiale si seulement elles y avaient accès. Des centaines de milliers de femmes meurent toujours chaque année de causes liées à la grossesse, un grand nombre de ces décès étant évitables.
Dans certains pays, le manque d'accès à la planification familiale est dû à la faiblesse des réseaux de transport qui oppose un obstacle insurmontable à la livraison de fournitures dans les régions isolées. Dans d'autres, les forces culturelles et l'inégalité des sexes empêchent les femmes d'exercer leurs droits en matière de reproduction, alors que les services et les fournitures de planification familiale sont aisément disponibles. Dans d'autres encore, la demande de contraceptifs fléchit, pour une combinaison de raisons économiques et sociales qui n'ont pas toutes été élucidées par les démographes et les autres spécialistes qui étudient ces tendances.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.